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Confessions d'un directeur solitaire
Publié dans La Presse de Tunisie le 07 - 01 - 2012


Par Hmida Ben Romdhane
Quand j'ai pris en charge la SNIPE, société éditrice de La Presse et d'Essahafa, le 21 janvier 2011, l'entreprise était dans une situation très difficile. Le service commercial, épine dorsale de la société, était hors de contrôle, ce qui ouvrait la voie aux malversations, petites et grandes, et l'administration dans un état de totale désorganisation, sans parler de la rédaction, désorientée face à la nouvelle liberté d'expression dont on ne savait trop quoi faire.
La première décision que j'ai dû prendre en toute urgence était de nommer une personne compétente et surtout honnête à la tête du service commercial, le but étant de couper l'herbe sous les pieds des personnes peu scrupuleuses qui, sans laisser de traces compromettantes, se remplissaient les poches et arrondissaient grassement leurs fins de mois.
La seconde décision était de choisir au poste de directeur administratif et financier une personne connue pour sa compétence, sa probité et sa maîtrise du droit administratif, dans le but de mettre de l'ordre dans une administration anarchique et juguler le flux massif de revendications qui relevaient beaucoup plus de la surenchère syndicale que des droits des travailleurs, amplement respectés par la SNIPE. A titre d'exemple, une femme de ménage à La Presse est payée entre sept cents et huit cents dinars par mois et un gardien peut, avec les heures supplémentaires, se faire jusqu'à 1200 dinars mensuels, sans compter les primes de rendement trimestrielles, le treizième mois et autres avantages sociaux accordés généreusement au personnel, toutes catégories confondues.
Mais le plus grave problème auquel j'étais confronté était l'hémorragie financière qui s'élève quotidiennement à plus de 5000 dinars et qu'Essahafa fait subir à la SNIPE. Cela équivaut à 2 milliards par an, et quand on multiplie ce chiffre par les 23 années d'existence de ce journal, on comprend pourquoi La Presse est le seul grand journal qui n'a pas de siège moderne et pourquoi il est toujours dans l'incapacité d'acquérir une rotative performante, continuant de se faire imprimer par une rotative acquise il y a vingt ans et tombant répétitivement en panne.
La longue persistance du quotidien Essahafa contre toute logique économique, journalistique et éthique a été imposée par le régime déchu qui l'utilisait comme point de ralliement des journalistes qu'il chargeait de missions douteuses, ou qu'il voulait faire taire et neutraliser en leur assurant un revenu fixe, parfois en contrepartie de la simple appartenance au journal, sans obligation aucune de produire ou de justifier leurs salaires. Je ne dis pas que tous les journalistes d'Essahafa étaient liés par des relations douteuses au régime corrompu de Ben Ali, mais certains l'étaient indubitablement et je révèle là, un secret de polichinelle.
Essahafa est une incongruité dans le monde journalistique. Il est le premier, et sans doute le dernier, journal dans l'histoire mondiale de la profession qui, avec plus de 60 journalistes, vend une moyenne de 100 numéros par jour, provoque une hémorragie financière insoutenable pendant 23 ans et qui plus est se réfère aux « principes de la révolution » pour défendre l'existence de cette incongruité.
J'ai eu la chance de visiter en 2003 au Japon l'Asahi Shimbun, un quotidien qui forme avec le journal Essahafa l'autre extrémité du très large spectre du journalisme mondial. Ce journal tire à huit millions d'exemplaires le matin et à quatre le soir. Sur ce total de 12 millions d'exemplaires, plus de dix sont vendus, c'est-à-dire plus que la population tunisienne. Et le plus cocasse est que les journalistes japonais, lus par dix millions de personnes, sont d'une modestie et d'une humilité introuvables chez bon nombre de journalistes d'Essahafa, lus par cent personnes...
Le plus tragique dans cette histoire de ce journal est qu'elle a permis le développement d'une mentalité méprisable, consistant pour certains journalistes à s'inscrire aux abonnés absents tout en percevant le salaire et tous les avantages accordés aux journalistes, aux employés et aux techniciens qui suent et dont le travail et l'abnégation ont fait que la SNIPE ne s'effondre pas.
En avril dernier, et dans le cadre de mes responsabilités de limiter les dégâts financiers occasionnés par Essahafa, j'ai proposé que ce quotidien boiteux devienne un journal électronique et qu'on crée un hebdomadaire qu'on lancerait sur des bases saines. Evidemment, il était hors de question de renvoyer quiconque.
Cette proposition a servi de prétexte pour qu'on me fasse subir le désormais classique « Dégage », et a servi surtout à voiler le vrai motif d'animosité à mon égard : la note de service signée fin avril qui informait les journalistes d'Essahafa qu'à partir du premier mai, la fête du travail, aucun salaire n'allait être versé à ceux qui ne travaillaient pas. C'était suffisant pour que je fusse astreint à travailler pendant six semaines à partir de chez moi, et que les journalistes d'Essahafa remuassent ciel et terre pour avoir un nouveau PDG. En vain, les responsables de l'Etat étant au courant de tout.
Ma tentative de limiter ces dégâts financiers a échoué, car je me suis retrouvé désespérément seul, sans le moindre soutien gouvernemental ou syndical pour imposer une décision exigée par l'impératif de survie de l'entreprise, et par l'impératif moral : mettre fin à cette pratique de salaires indus, héritée du régime corrompu.
Le plus extraordinaire est que le syndicat de base de l'Ugtt de l'entreprise n'a même pas pris une attitude de neutralité. Bien au contraire; il a pris fait et cause pour le maintien du versement des salaires injustifiés, encourageant la mauvaise gestion et faisant fi de l'hémorragie financière qui met en danger l'entreprise. Je souhaiterais tant que l'Etat me demande des comptes sur les salaires indus dont j'ai signé le versement pendant un an. Je souhaiterais vivement que la justice se saisisse de ce dossier et me demande des éclaircissements sur ce qu'il faut bien appeler une dilapidation de l'argent public. Je souhaiterais avoir l'occasion de répondre sur le pourquoi et le comment de la chose et fournir la liste de ceux qui ont empoché indûment l'argent public. Je souhaiterais du fond du cœur que mon successeur ait les soutiens dont je n'ai pas bénéficié, afin de mettre fin à ce pillage éhonté de l'argent public.
J'ai été victime, en avril-mai, d'un lynchage médiatique affreux, rien que pour avoir osé traiter les survivances pourries de l'ancien régime et défendre les intérêts de l'entreprise qui fait vivre des centaines de familles. Si je n'avais pas répondu alors, c'était pour ne pas ajouter de l'huile sur le feu et donner le prétexte à des « militants » surexcités d'entraver encore plus la marche du journal, à un moment où l'anarchie sévissait dans les quatre coins du pays. N'avaient-ils pas poussé l'indécence jusqu'à aller « louer » les services des badauds de l'Avenue Bourguiba, comme on louait auparavant les pleureuses pour les funérailles, pour venir devant les locaux de La Presse conspuer un PDG qu'ils ne connaissaient ni d'Eve ni d'Adam et qu'ils n'avaient jamais vu de leur vie ? L'un de ces énergumènes s'est même présenté le lendemain au service commercial du journal, exigeant d'être payé pour ses « services ». Et quand la directrice commerciale lui demanda de quels services il s'agissait, il déplia une pancarte sur laquelle était écrit « Hmida Ben Romdhane, dégage »...
Ma surprise est grande de voir maintenant la reprise du lynchage médiatique contre le PDG de la SNIPE sans que la moindre raison sérieuse ne puisse être invoquée. Le communiqué signé jeudi dernier par le secrétaire général du syndicat de base de l'Ugtt, Nabil Jmour, et le représentant du syndicat des journalistes, Zied el Heni, est un tissu de mensonges, de surenchère motivée par la panique du syndicat de base de voir le multi-syndicalisme sur le point de s'installer au sein de la SNIPE, mais aussi par la haine inextinguible que voue le dénommé Zied el Heni à ma personne.
Passons sur les rumeurs sans fondement concernant la prochaine vente de la SNIPE ou sur l'intention que ces deux là m'attribuent de vouloir m'accrocher à mon poste, auxquels on ne peut répondre que par le mépris. L'un des points qui ont attiré mon attention est l'exigence par ces deux messieurs de « mettre à l'écart les éléments corrompus » de l'entreprise. Malheureusement, ils n'ont pas été plus explicites pour nous éclairer sur l'identité de ces « éléments corrompus ». Des deux choses l'une : soit ils visent les gens qui continuent de piller l'entreprise en se faisant servir des salaires indus, et là j'applaudis et apprécie toute aide qui va dans le sens souhaité par l'écrasante majorité des gens honnêtes, soit ils visent d'autres personnes innocentes et là une explication s'impose.
Commençons d'abord par Nabil Jmour. Ce monsieur a été engagé il y a une vingtaine d'années en tant que correcteur contractuel au journal La Presse avec pour tout bagage académique un baccalauréat et des études inachevées dans une école vétérinaire. Après trois contrats successifs, on a eu la grande surprise de voir Nabil Jmour engagé au sein de l'entreprise en tant que ...chef du service personnel. Allez savoir la relation entre des études vétérinaires inachevées et le service du personnel d'une grande entreprise de presse qui ne manquait pas alors de cadres compétents. Mais il y a un argument massif : Nabil Jmour et le nouveau PDG de l'époque qui l'avait engagé sont tous deux de Ksar Hélal.
Mais ce n'est pas tout. Le départ rapide du PDG en question a fait que le chef du service du personnel se retrouve en train de patauger tout seul sans soutien et sans les compétences requises pour le service. Le résultat logique était sa mutation dans un autre service, le service social, en l'occurrence. Et là commence la collection des casseroles nouées à la taille de Nabil Jmour, une collection peu honorable qui a continué après sa mutation au service Messagerie. Il a eu la chance de trouver des gens influents pour l'aider à mettre ces casseroles en mode silencieux de sorte qu'elles soient inévitablement visibles par ceux qui connaissent le personnage mais ne fassent pas de bruit. Et là une bonne question se pose : qui a protégé Nabil Jmour ?
Maintenantm venons-en à Zied El Heni. Dans quelles conditions a-t-il émigré du journal Echourouk à Essahafa en passant par Amnesty International ? Je l'ignore. Il est nul en journalisme dans le sens professionnel du terme et très fort en diffamation, attaques basses et insultes qu'il profère très généreusement contre ses directeurs et certains de ses collègues à travers son blog « Journaliste tunisien ». Les « Bouguerriat » et les « Barhoumiat » publiés contre l'ancien et l'actuel directeurs d'Essahafa, Abdeljélil Bouguerra et Ibrahim Khlifi, sont des pamphlets infects où des hommes sont traînés dans la boue, rien que parce qu'il convoite leur poste.
Pourtant, je lui ai donné sa chance en le nommant, février dernier, au poste de directeur dont il a toujours rêvé. Je l'avais même aidé en convaincant ses collègues, qui étaient contre sa nomination, de la nécessité de lui accorder cette chance. Il l'a lamentablement ratée, décevant aussi bien ses collègues que le PDG qui l'a nommé.
Il n'était pas seulement peu professionnel et incompétent pour le poste. Il s'était livré à une gravissime manipulation mettant dans une situation très embarrassante le journal public qu'il a dirigé en février-mars et l'Etat tunisien qui en est le propriétaire.
Le 21 mars, il disait avoir reçu un « fax » de la communauté libyenne en Tunisie qui « dénonce les réactionnaires et présente son appui indéfectible au colonel Kadhafi », alors en pleine guerre contre son peuple qu'il qualifiait de « rats ». L'étonnant est que cette « communauté libyenne » ne connaisse que le fax du journal Essahafa auquel elle décide d'envoyer son « communiqué ». De deux choses l'une : ou cette « communauté » tenait absolument à ce que son message passe inaperçu, et c'est pour cette raison qu'elle l'a envoyé à Essahafa, ou alors c'est une manipulation de Zied El Heni qui préparait son voyage à Tripoli.
La suite des événements a prouvé que la seconde hypothèse était la bonne. Quiconque feuillette le numéro d'Essahafa du 22 mars dernier remarquera en page 5 le « communiqué » de la « communauté libyenne en Tunisie », suivi d'un commentaire très flagorneur, chantant les louanges d'un dictateur sanguinaire Moammar Kadhafi, signé « Abbassi » qui n'est autre que Zied El Heni.
Pourquoi tout ça ? Parce que le bouillonnant syndicaliste avait besoin de montrer des preuves d'allégeance à la clique de Kadhafi qui massacrait alors le peuple libyen. Le problème est que, voulant montrer son allégeance à lui, il a compromis l'Etat tunisien qui n'a jamais proféré un mot de soutien à Kadhafi et qui se trouve engagé dans cette voie par des calculs douteux et des manipulations futiles de l'éphémère directeur d'Essahafa. Evidemment, les courbettes du « journaliste tunisien » ne s'arrêtaient pas là. Il a continué à courber l'échine à Tripoli sur les ondes hertziennes de la chaîne nationale libyenne, dominée alors par la clique kadhafiste, « performance » que beaucoup de collègues ont vue.
Par ailleurs, des dizaines de journalistes et d'employés se demandent en contre partie de quoi Zied El Heni perçoit son salaire ? On le voit tous les jours gesticuler et rendre visite aux différents services, pour médire du PDG ou pour lancer ses flèches acérés contre telle personne ou telle autre. Quant au travail et à la production, la collection du journal Essahafa est là pour témoigner de l'extrême indigence de ses contributions journalistiques.
Telle est la triste vérité de ces deux personnages qui mènent une campagne médiatique virulente contre le PDG et le directeur administratif et financier de la SNIPE, Hmida Ben Romdhane et Abdelfattah Raddadi. Le premier a servi La Presse pendant 25 ans et écrit des milliers d'articles et des douzaines de reportage dans le monde, aux Etats-Unis, en Chine, au Japon, au Cambodge, en Inde, au Pakistan, en Afghanistan et dans plusieurs autres pays d'Europe, d'Afrique et du monda arabe. En tant que PDG et pendant un an, j'ai fait de mon mieux dans des conditions de turbulence extrême à maintenir l'entreprise la tête hors de l'eau et le journal sur la voie de la liberté d'expression nouvellement acquise. Le jour où mon successeur sera nommé, je quitterai pour une retraite bien méritée, la tête haute et la conscience tranquille.
Quant à M. Raddadi, la haine que lui vouent certains employés, et surtout les « militants », est due à sa connaissance de la loi et à sa détermination à l'appliquer. Et à ce titre, il est le meilleur défenseur des intérêts de l'entreprise, et, par conséquent, des intérêts des employés, y compris les intérêts de ceux qui le détestent. Parmi eux figure le secrétaire général du syndicat de base qui n'apprécie guère qu'il se dresse comme un barrage face à certaines de ses revendications, dont la satisfaction nécessite forcément la violation de la loi.


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