Le FC Barcelone a perdu sa couronne. Tenants du titre, les Catalans ont été éliminés de la Ligue des champions par l'Inter Milan qui a pourtant joué à 10 durant une heure Fou de joie suite à la qualification de son Inter Milan pour la finale de la C1, José Mourinho s'est un peu «chauffé» avec Victor Valdés qu'il a croisé sur le chemin qui le menait vers les supporters italiens. Ces émotions passées, le technicien de l'Inter a salué l'immense performance de ses joueurs. «On avait dit qu'on vendrait chèrement notre peau et c'est ce qu'on a fait. Eliminer le Barça à onze contre onze, c'est déjà dur, alors en infériorité numérique...C'est ma plus belle défaite et le plus beau moment de toute ma carrière‑! Nous n'avons pas une équipe de jeunes qui peut attendre dix ans pour rejouer des finales. Cela faisait 38 ans que l'Inter n'avait pas fait cela.» «Je respecte le foot italien, mais je ne l'aime pas...» "Désormais, je demande à nos supporters de venir accueillir cette magnifique équipe à l'aéroport», a-t-il demandé, avant de lâcher un énigmatique : «Je respecte le foot italien, mais je ne l'aime pas. Et je n'entraînerai jamais le Barça, car ils me haïssent, ici». Son président, Massimo Moratti a évoqué un «Mourinho phénomène» et une «qualification de l'humilité et du sacrifice». Samuel Eto'o est le symbole de ces joueurs qui ont «laissé leur peau sur le terrain», alors que ces mêmes mots étaient inscrits sur les maillots... barcelonais le week-end dernier après la victoire contre Xerez (3-1). «Ce match était interminable! Mais on savait qu'on allait souffrir dans ce merveilleux stade», a avoué l'attaquant de l'Inter. Son capitaine, Javier Zanetti, était aussi vidé, mais heureux du match des siens : «On a été au bout de nous-mêmes dans une ambiance énorme au Camp Nou. Dans la tête, on n'a jamais lâché». «C'est sûrement la défaite la plus belle de ma vie», a souri Maicon. «Ça a été difficile parce qu'on a perdu un joueur en première mi-temps. On a joué avec nos forces, on a sué sang et eau pour y arriver.»