Certes et sans équivoque, la clémence, l'indulgence et la miséricorde font partie intégrante des préceptes fondamentaux de la religion musulmane, tels que cités dans le livre sacré, d'où la noblesse de ladite religion, source de fierté des Musulmans. Cette grande qualité est reconnue de tous, entre autres, de certains détracteurs de l'Islam qui se voient dans l'obligation de la morale et de l'éthique de l'admettre. D'ailleurs, plus d'un verset dans le Coran le souligne avec pertinence et insistance. Néanmoins, les opposants farouches de l'Islam saisissent la moindre contradiction relevée dans le discours de ceux qui se sont attribué, eux-mêmes, le titre de propagandistes de l'Islam, pour la porter dans le débat, et mettre sur selle leurs critiques le plus souvent virulentes et en faire un tollé tout autour, dans l'espoir de déposséder cette grande religion de quelques-unes de ses qualités les plus nobles. En fait, ceux qui endossent les conséquences du mal causé à l'Islam sont, de facto, les missionnaires du dogme stérile, qui lancent les appels au meurtre, à même de demander aux fidèles de l'Islam de procéder au lynchage et à la lapidation des Musulmans sur le sol de la Mecque. Ainsi, leurs théories vont de pair avec celles des détracteurs de la religion musulmane, devenant ainsi leurs propres auxiliaires. Ces prêcheurs du mal trouvent le meilleur de leur perchoir dans des chaînes de télévision satellitaires, lesquelles chaînes ont marqué leur déficit moral et dérapé du chemin de l'impartialité, fondement essentiel de la déontologie de l'expression libre, ce qui porterait à croire indéniablement que ces stations demeurent les «mécènes» des prêcheurs religieux de l'extrémisme. Aussi bien les uns que les autres font subir de la sorte à l'Islam et aux musulmans la plus douloureuse des peines. Ainsi,«la potence se substitue à la clémence», «la corde à la miséricorde», et l'acte, si le mal ne lâche pas prise, donnerait lieu à une forme de divertissement scénique à laquelle s'adonneraient les prêcheurs daltoniens, aux paroles hier exquises, malencontreusement, aujourd'hui, sombres et austères, allant au diapason avec l'irrationnel et la calamité, et comme dit la règle «ceux qui sont réputés infâmes par la loi ne peuvent être admis en témoignage.» Certes, ces égarés de la raison et leurs pourvoyeurs de logistique, quoiqu'ils titubent, troublent les consciences vives et le mal en résultant étreint, certes, le cœur des hommes libres et avertis, mais ne parviendrait absolument pas à leur étouffer la voix de la raison. Au grand jamais cela n'arrive, l'histoire nous a démontré de tout temps que seule la vérité telle qu'elle nous a été transmise par les messagers de Dieu et préservée par la nature finirait par reprendre le dessus sur les doctrines moyenâgeuses. Désormais, il n'y aura de place dans ce monde qu'aux esprits éclairés qui croient réellement en la modernité, le civisme, la tolérance et le discours pacifiste, comme base de tout fondement régissant les rapports entre les composantes du genre humain. La raison ne doit-elle pas interférer avec la volonté de cultiver chez soi et chez l'autre l'amour au lieu de la haine ? Certes oui, car il revient à nous, citoyens du monde, toutes confessions religieuses confondues d'aller de l'avant afin de préparer aux générations futures un lendemain meilleur et leur assurer un sort et une qualité de vie enviables. Désormais, nos enfants d'aujourd'hui seront les fleurons de demain et les bâtisseurs d'un monde meilleur qu'ils intègreront avec sérénité et confiance à l'abri du spectre de la peur. Le rôle qui nous incombe donc est de défricher ce monde et d'en faire une pépinière saine où se développeront les racines du bien à la place des bourgeons du mal, ainsi parviendrons-nous à détourner nos jeunes de l'emprise des ténors de l'obscurantisme aux idéologies sataniques, mettant de la sorte en échec leurs visées destructrices. Ces activistes de la haine, aux idées rétrogrades suscitant dégoûts et mépris, n'ont de seul salut que de se ranger dans le débarras du monde libre et moderne, et par là même, épargneront-ils aux fidèles de la religion musulmane le risque de sombrer dans l'obscurité profonde et sinistre de la préhistoire.