«Nous avons réussi à remporter la Ligue des champions, un titre qui a échappé à l'Espérance pendant 17 ans. Mais nous ne comptons pas nous arrêter en si bon chemin. Nous avons trois titres à notre actif. Nous comptons entrer dans l'histoire en remportant un quatrième, en l'occurrence la Supercoupe africaine. Notre mission ne sera pas de tout repos. En face, nous aurons affaire à une adversaire très technique. C'est une équipe très équilibrée. Il y a une bonne cohésion entre les trois compartiments. Je me sens fin prêt pour défendre la cage et être un bon gardien du temple face aux attaquants du MAS. Je suis prêt pour la séance des tirs au but mais j'espère que nous n'arriverons pas jusque-là». Derbali : «Mener par un pressing haut» «Le MAS Fès est comme toute équipe : elle a ses points faibles. C'est un adversaire qui a tendance à perdre ses repères quand on le presse dans sa zone. Ils perdent le ballon et cèdent des espaces quand on mène sur eux un pressing haut. C'est ce qu'il faut faire si on veut avoir raison du MAS Fès d'autant qu'ils ont des difficultés à reprendre rapidement leurs positions quand on les prend d'assaut. Nous avons l'intention d'être les premiers sur le ballon et mener par des contres rapides. Priver l'adversaire de ballon et le presser dans sa zone sont les clefs de la réussite». Mouelhi : «Le collectif : notre force de frappe» «Les clubs marocains sont réputés pour être des adversaires techniques. Le MAS dispose dans ses rangs de quelques individualités capables de faire la différence. C'est ce qui ressort de la séance de visionnage que nous avons effectuée. La force de frappe de l'Espérance réside dans son jeu collectif. Quand on développe notre style de jeu habituel, nous sommes capables de venir à bout de n'importe quel adversaire. La présence de quelque 16 mille spectateurs au moins sera un atout considérable. Remporter cette Supercoupe serait dans la continuité de la consécration en Ligue des champions». Bouazzi : «Un meilleur taux de réussite» «Nous avons axé notre travail sur la finition. Il est vrai que nous créons des occasions, inscrivons des buts et gagnons, mais nous pouvons avoir un meilleur taux de réussite en matière de concrétisation. Nous avons visionné notre adversaire du jour. Le MAS Fès est un adversaire qui force le respect. Nous avons étudié son jeu dans le moindre détail. Je suis persuadé d'une chose : quand l'Espérance est dans son meilleur jour, aucun adversaire ne peut l'arrêter».