9° à 6° La rencontre a débuté dans 9° pour s'achever à 6°. Froid mais sec, Fès étant entouré d'une chaîne de montagnes. Regard assassin Celui qu'a lancé Benzarti à Eziechel quand ce dernier se dirigeait vers les vestiaires après son expulsion. Connaissant Faouzi, on a crint un instant qu'il ne lui saute carrément dessus. Renforts Les supporters du MAS ont bénéficié de l'appui de quelque 10 mille supporters du WAC venus les soutenir. On se console comme on peut !… Premier plein De mémoire de Fessi, on n'a jamais vu le stade plein, même pas quand Zidane et Ronaldo sont venus disputer un match de charité. Les billets se sont volatilisés en 2 jours. Pas le plus populaire Il y a 2 clubs à Fès, et le MAS n'est pas le plus populaire. C'est le WAF qui l'est le plus. Le malheur des uns… Mouihbi le transparent Avec Otorogo, Mouihbi est sans doute le joueur qui a coûté le plus cher au Club Africain. Cher et inutile, puisque le joueur continue à se complaire dans un jeu transparent tout en se prenant pour… Christiano Ronaldo. Inadmissible ! Ifa disjoncte Au dernier penalty, les nerfs de Ifa ont sauté et sans l'intervention énergique de son entourage, il aurait pu provoquer une bagarre générale. Rupture définitive On aurait aimé voir quelques anciennes gloires du CA dans la délégation. Nous n'en avons pas vu. Dommage ! Confusion à la tribune de presse On a l'habitude de se plaindre régulièrement des intrus qui investissent les tribunes de presse dans nos stades. Eh bien, celle de Fès n'était pas mieux lotie, avant-hier. Pourtant, ce n'était pas un match ordinaire qui se jouait, mais plutôt une finale continentale. Ce qui n'empêcha pas d'assister à des scènes de gabégie. Au grand dam des confrères accrédités. Coups de poing à la tribune Les coups ont volé haut tout juste devant la tribune d'honneur du nouveau stade de Fès. Au coup de sifflet final, les esprits étaient surchauffés et les nerfs à fleur de peau. On ne sacrifia ni à l'élégance ni aux impératifs du fair-play ! Zniti, spécialiste de la loterie Le keeper du Moghreb Fès n'était pas dimanche à son premier exploit dans la loterie des penalties où il arrêta deux tirs, ceux de Regueï et Ziadi, et transforma le coup de pied décisif. En effet, il y a trois semaines en demi-finale de la coupe du Trône, le MAS dut recourir aux penalties pour éliminer le redoutable Wydad de Casa. Anas Zniti arrêta ce soir-là la bagatelle de trois tirs au but. Par conséquent, le CA avait affaire à un spécialiste de cet exercice. On ne peut en dire autant du gardien clubiste, Aymen Ben Ayoub. La Supercoupe déjà en tête La capitale spirituelle du Maroc n'a jamais vécu des moments aussi intenses de joie et de fête. Mais, d'ores et déjà, les supporters «jaune et noir» évoquent avec beaucoup de confiance, sur un air de défi, la supercoupe d'Afrique, en février prochain à Radès contre l'Espérance de Tunis.