La pollution, sous toutes ses formes, n'arrête pas d'inquiéter le monde quant à son avenir. En effet, sollicitée et harcelée de partout et en permanence par l'homme, notamment, la Terre est en train d'être pillée de ses ressources. Elle souffre mais résiste ! Jusqu'à quand ? C'est dans ce contexte que l'Association de protection et de sauvegarde du littoral de Bizerte a été créée le 13 juillet 2011, le visa ayant été annoncé officiellement au Jort n°143 du 29 novembre 2011. Les responsables de ladite association ont organisé justement une sorte de conférence, tout récemment, à la maison de la culture, au cours de laquelle ils ont éclairé les présents, correspondants de presse, sur le projet qui est le leur et qui s'inscrit dans le courant du sursaut de civisme et de désir de participation suscité par la Révolution. A cette occasion, nous avons appris que l'activité de l'association de protection et de sauvegarde du littoral de Bizerte concerne l'ensemble de la bande côtière relevant du gouvernorat, entre Cap Serrat à l'ouest et Cap Farina à l'est, y compris les lacs et les lagunes, comme le lac de Bizerte, le lac Ichkeul et la lagune de Ghar El Melh. L'approche se base, au niveau institutionnel, sur la recherche de la coopération et du partenariat avec les organismes de l'Etat et les institutions internationales (dans le cadre de projets de coopération). Au niveau régional, l'action de l'association porte sur l'éducation, l'information, la communication ainsi que les actions directes de préservation du littoral. Ces actions directes de préservation du littoral. Ces actions seront adaptées à différents publics-cibles, afin de développer la notion d'éco-citoyens dans la région. Elles visent également à interpeller et à convaincre les industriels et les promoteurs immobiliers et habitants à respecter l'environnement maritime. Les objectifs opérationnels sont divers et multiples. Parmi ceux-là, on peut citer la surveillance de la mer et de la bande côtière, un système d'alerte en temps réel (portable, email, facebook, twitter…), la communication, des campagnes de sensibilisation ciblées, l'équipement des plages (poubelles et conteneurs écologiques), le nettoyage, la réhabilitation et restauration de sites ou encore des actions juridiques. A long terme, ladite association espère créer un parc national protégé au Cap Blanc.