Une action humanitaire a été réalisée , la semaine dernière, à Zarzis, conjointement par l'association du Croissant Rouge et l'hôpital régional de la place. L'intention est louable et bien accueillie par les habitants de la ville, même si elle n'a concerné qu'une dizaine de patients. C'est l'association qui a choisi les personnes qui vont subir les opérations chirurgicales oculaires et procuré les lentilles. L'hôpital s'est chargé du reste. Cinq opérations ont déjà été faites mardi passé. Les cinq autres sont programmées pour demain par le deuxième ophtalmologue de l'hôpital. Mais, l'autre bonne nouvelle est incontestablement l'installation d'un scanner à l'hôpital de Zarzis «Le local est fin prêt à 99%, juste quelque petites retouches de finition. Le dernier délai de la remise des équippements expirera le 26 avril, d'après le cahier des charges. 5 scanners devraient être livrés par la société japonaise à la Tunisie. Espérons qu'on sera les premiers.», nous dit M. Khaled Othmani, directeur de l'hôpital. D'autre part, les deux ambulances et quelques matériels paramédicaux achetés par des bienfaiteurs zarzissiens résidant en France pour être offerts à l'hôpital régional de Zarzis sont arrivés au port de Radès. Et le premier à avoir accueilli la nouvelle avec joie est le directeur de cette institution, M. Khaled Othmani qui a été agressé physiquement par des citoyens parce qu'il ne leur a pas procuré une ambulance pour le transport d'un des leurs, à Sfax, faute de moyen, bien sûr. Il faut dire que si la remise de ce don a tardé un peu, c'est tout simplement parce que les procédures administratives n'ont pas été engagées à temps et puis ça a coïncidé avec un dimanche et un lundi férié. «Mais sitôt l'information transmise au ministre de la Santé, il a résolu le problème en un temps record» ajoute M. Khaled. Et pour renforcer le personnel médical à l'hôpital régional de Zarzis, nous avons également appris du directeur de cette institution qu'il est question que l'hôpital de Zarzis verrait, prochainement, le recrutement de deux autres cardiologues, un radiologue, un réanimateur-anesthésiste, un ORL, un urologue, un psychiatre, un gynécologue, un biologiste, un neuro-chirurgien. «Ainsi, avec 16 spécialités fonctionnelles, cette institution hospitalière pourra accomplir sa mission sans contrainte et éviter aux patients des déplacements périlleux et des frais supplémentaires», finit-il par dire.