Le plus dur commence cet après-midi. Les Etoilés devront se méfier des Algériens de Béjaïa, alors que les «Sang et Or» joueront gros face aux Egyptiens d'Ezzamalek La place est réservée, aujourd'hui, aux quarts de finale de la compétition africaine. C'était attendu : ce tour avancé réunit les huit meilleurs sur la scène. Les férus de volley-ball vont certainement vivre une belle soirée avec un plateau de qualité. Un duel maghrébin entre l'Etoile du Sahel et Béjaïa ; un débat tuniso-égyptien entre l'Espérance de Tunis et Ezzamalek, ensuite une confrontation algéro-égyptienne entre Borj Bouarij et El Guish, tandis que le tenant du titre Al Ahly d'Egypte affrontera les Prisons du Kenya. Le comportement de chaque prétendant, sa manière d'évoluer et les schémas tactiques pèsent moins que la solidarité et la capacité de maîtriser les moments cruciaux en fin de set. Nous avons l'habitude de voir des duels entre des équipes qui se valent basculer dans les ultimes moments. Un toucher au contre, un smash percutant, un service out, une balle ratée, peuvent trancher. Ça ne devrait pas changer ce soir. Les huit équipes partent à chances égales, croient en leurs moyens, en leurs chances et ambitionnent la consécration. Atouts et ambitions L'Etoile du Sahel se retrouve face à un autre adversaire algérien, après son faux pas lors de sa dernière rencontre du premier tour face à Borj Bouarij, où le suspense a atteint son paroxysme. Heureusement pour l'ESS que sa baisse de régime se soit manifestée lors de son dernier match à la qualification assurée laissant ainsi 48 heures à l'entraîneur, Foued Kammoun, pour apporter les retouches nécessaires afin de préparer ses joueurs, surtout psychologiquement. Le passeur Mohamed Ben Slimène semble certain d'un coup étoilé : «L'Etoile n'a pas évolué sur sa vraie valeur et ses réels repères, puisque nos regards étaient plutôt orientés vers les quarts de finale. En face, il y avait une athlétique équipe d'El Borj qui s'appuyait sur le gabarit de ses attaquants et ses contreurs pour prendre le large. Aujourd'hui, le contexte est différent, et comme il s'agit d'un match à quitte ou double, nous allons donner le maximum». Personne ne doute d'un éventuel retour en force des Etoilés. Le facteur terrain et le soutien du public sont des atouts non négligeables. Mais cela n'empêche pas Bejaïa, puissante et pratiquant un jeu en mouvement, de faire valoir ses arguments. L'Espérance de Tunis a, pour sa part, alterné au cours du premier tour le bon et le moins bon. Elle a réalisé l'essentiel et le coach Mounir Gara a pu s'assurer que les bras ne manquent pas en attaque. Mais quelques corrections sont nécessaires au niveau du contre et de la récupération afin d'éviter les moments de distraction. Il a eu surtout l'occasion d'observer de près son adversaire du jour Ezzamalek, lors de son stage à Tunis, ses matches amicaux, et une bonne partie de ses rencontres dans cette joute. «Je sais que le match sera disputé par deux équipes qui se connaissent bien et qui ont à peu près le même style de jeu et les mêmes atouts. Je crois que la clé de la réussite réside dans la force mentale, susceptible de permettre la maîtrise des situations les plus difficiles. Les Egyptiens sont très forts au contre et à la variation du jeu dans la première zone. Il faut vraiment se méfier. Je crois réellement à notre réussite», affirme Mounir Gara. Programme Salle Sousse : 14h00 : Borj Bourarij (Alg)-El Jeïch (Egy) 16h00 : Al Ahly (Egy)-Prisons (Ken) 18h00 : ESS (Tun)-Bejaïa (Alg) 20h00 : EST (Tun)-Ezzamalek (Egy)