Les dernières rumeurs colportées dans la famille clubiste le laissent en tout cas entendre. Le club risquerait alors de retomber dans les mêmes erreurs. Le Club Africain prépare sa mue. Il est aujourd'hui quasiment certain que Jamel Atrous cèdera sa place à Slim Riahi. Ce dernier est d'ailleurs l'unique candidat aux élections à l'heure actuelle. Il semblerait qu'il se soit d'ores et déjà attelé à la tâche. Aux dernières nouvelles, le néo-président clubiste bouge énormément et est en train de rencontrer plusieurs personnes influentes. Il brasse très large pour gagner en expérience et essayer de jeter les premières pierres de l'édifice. D'autant que Slim Riahi est un peu un «bleu» et va plonger dans un monde inconnu. Il ne connaît rien au football et son intention est claire: gérer le Club Africain comme une société. Attention alors, sur ce plan, au revers de la médaille. Un air de déjà-vu… De folles rumeurs commencent à circuler à droite et à gauche. On prête à Slim Riahi l'intention d'enrôler Roland Courbis comme entraîneur. Ce n'est en réalité que de l'intox. On fait aussi rêver les supporters en leur promettant que le Bordelais Fahid Ben Khalfallah et le Lensois Hamdi Kasraoui seront clubistes la saison prochaine. Encore de l'intox. Il y a certainement un air de déjà vu avec la première campagne électorale de Jamel Atrous, il y a quelques années, quand ce dernier promettait d'enrôler l'Argentin Osvaldo Ardilès comme entraîneur et le Camerounais Patrick Mboma comme premier attaquant. Jamel Atrous était en pleine utopie et sa campagne fut vouée à l'échec. Aujourd'hui, si les rumeurs concernant Slim Riahi s'avèrent vraies, ce dernier va certainement se jeter dans la gueule du loup, car le bon peuple clubiste n'est pas dupe. Made in CA De plus, il apparaît que l'actuel entraîneur du Club Africain ne rentre pas dans les prérogatives de Slim Riahi. Il semblerait, en effet, que certains détracteurs lui aient soufflé de mauvaises paroles au sujet de Patrick Liewig. A tort, bien entendu. Ce dernier connaît parfaitement la maison clubiste. De fond en comble. Il serait hasardeux de se passer de ses services. Le Club Africain ne doit surtout pas tomber dans la même erreur que l'Etoile Sportive du Sahel. Qu'ont apporté finalement les Taïder, Namouchi, Belaïd et Santos? Rien, sinon qu'ils touchent de gros salaires. Ça ne vaut donc pas la peine de recruter des stars vieillissantes au détriment des jeunes. L'histoire nous a enseigné que le Club Africain a mieux réussi avec les jeunes du cru. A ce niveau, Patrick Liewig est l'homme de la situation. Il doit absolument faire partie des plans de Slim Riahi. On doit lui reconfier le centre et les jeunes du club. Il s'y connaît, c'est son domaine. Puis, pourquoi le cacher : le Club Africain n'a plus le droit de partir à l'aventure, car la situation risque d'empirer. Le futur président clubiste doit s'entourer, de connaisseurs pour le bien de l'équipe et le sien, évidemment. Il ne faut surtout pas mettre la charrue avant les bœufs.