• Construction d'une unité de gestion des sources de rayonnement faible et moyen au Cnstn de l'Ariana Les structures du Centre national des sciences et technologies nucléaires (Cnstn) situé au pôle technologique de Sidi Thabet (gouvernorat de l'Ariana) se sont enrichis par la construction d'une unité de gestion des sources de rayonnement faible et moyen, créée avec l'aide de l'Agence internationale de l'énergie nucléaire (Aiea), grâce à des fonds estimés à 750 mille dinars. Le directeur de la sécurité nucléaire du centre, Nafaâ Rékiki, a indiqué à la correspondante de la TAP à l'Ariana que cette unité qui va démarrer, dans les prochains mois, va «présenter un plus pour l'économie tunisienne et aider activement à sa promotion, grâce aux applications nucléaires, dans les domaines de l'agriculture, de l'industrie et de la médecine, en permettant de maîtriser les coûts et la production, tout en préservant la qualité». Il a expliqué que la création de l'unité répond aux attentes de plusieurs industriels qui projettent de développer leur production et leurs exportations, conformément aux critères internationaux dans le domaine, surtout en ce qui concerne l'application du «pacte de sécurité des sources de rayonnement». Concernant des informations circulant sur l'existence de «déchets nucléaires» qui seront traités par le Cnstn, dans cette unité pilote, le responsable a souligné que la question concerne les sources de rayonnement nucléaire faible et moyen seulement et non les déchets. Il a confirmé, à ce propos, avoir obtenu l'accord de la direction de la Protection civile et souligné que le centre a effectué une visite sur le terrain qui a montré qu'il n'y a pas de danger potentiel. Pour sa part, l'ingénieur chef de projet de la création de l'unité, Mehrez Boussalmi, a expliqué, au cours d'une rencontre avec la correspondante de la TAP que le Centre national pour la protection contre les rayonnements a demandé la réalisation d'une étude autour de l'impact du projet sur l'environnement, avant le début de l'exécution, ce qui «n'a pas été fait», selon lui. Il a ajouté qu'il « s'est étonné du changement des plans de l'unité, avec l'ouverture de fenêtres, l'absence de ciment armé dans les murs, ce qui est contraire aux standards internationaux dans le domaine», d'après lui. Le chef du projet a demandé, en même temps, au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique «d'intervenir pour arrêter l'exécution du projet et sauver la zone de Sidi Thabet et ses habitants d'une catastrophe naturelle possible», a-t-il affirmé. Le directeur de la sécurité nucléaire du Cnstn a relativisé l'importance de l'étude d'impact demandée par le chef du projet de l'Unité de gestion des sources de rayonnement, soulignant «l'absence de déchets nucléaires pour leur traitement et leur gestion, de nature à constituer un risque pour l'environnement et les travailleurs». Il a ajouté que la demande a été satisfaite concernant la construction d'une unité de stockage des produits nucléaires à faible et moyen rayonnement, conformément aux normes requises.