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Les scientifiques calent sur l'exercice de neurophysiologie
Examen du baccalauréat —Deuxième jour
Publié dans La Presse de Tunisie le 08 - 06 - 2012


• Bac technique : une épreuve difficile
• Bac économie et gestion : à la portée de l'élève moyen
Les candidats ont passé, hier, la seconde épreuve de l'examen national du baccalauréat. Toutes les sections à l'exception des lettres ont planché sur la matière principale de leurs programmes. Au lycée de La Marsa Essaâda, les élèves de la section sciences ont quitté les premiers la salle d'examen, brouillon en main et la mine déconfite après avoir passé l'épreuve des sciences expérimentales, composée d'une première partie comportant un QCM et un exercice sur la reproduction humaine et d'une seconde partie comportant un exercice de neurophysiologie sur six points et un exercice de génétique humaine et qui a duré trois heures. L'exercice de neurophysiologie a donné du fil à retordre aux candidats qui ont, pour la plupart, « buté » sur la première question. Nadia, brillante candidate de la section sciences expérimentales, qui a obtenu une moyenne générale de 18 sur 20 au cours de l'année, a été fortement surprise par le thème de l'exercice de neurophysiologie et la teneur de la première question. «J'ai été désarçonnée par la première question de cet exercice qui comporte un schéma représentant trois synapses reliées à des oscilloscopes. Ces oscilloscopes enregistrent l'influx nerveux de ces synapses après que celles-ci ont été stimulées. Les exercices que nous avons travaillés, au cours de l'année, en classe ou dans les parascolaires comportent des schémas représentant deux synapses traversées par un influx nerveux linéaire. J'ai été surprise par cet exercice qui comporte un schéma représentant trois synapses en forme de boucle. J'ai travaillé les exercices de plusieurs examens de baccalauréat tunisiens et étrangers . J'ai réalisé de nombreuses séries d'exercices. J'ai travaillé sur beaucoup de parascolaires. Je n'ai jamais eu affaire à ce type d'énoncé qui m'a totalement déboussolé. On nous a demandé au niveau de la première question de trouver la propriété de la fibre nerveuse. Nous n'avons jamais étudié en classe la propriété de la fibre nerveuse. Nous avons, plutôt, étudié la propriété du potentiel d'action. J'ai eu du mal à répondre à cette question ». Jihène, une autre candidate, renchérit, la mine soucieuse : «Les questions étaient ambiguës. Tous mes espoirs d'obtenir une très bonne note sont tombés à l'eau. Le moral est au plus bas pour Nadia et moi qui avons énormément travaillé au cours de ces deux dernières années pour pouvoir obtenir d'excellents résultats à l'épreuve de sciences expérimentales au baccalauréat, condition requise pour pouvoir faire médecine. Après avoir été aussi déçues, je ne sais pas dans quel état d'esprit nous allons passer la troisième épreuve ».
Certains candidats ont, par ailleurs, éprouvé quelques difficultés pour répondre aux questions à choix multiples proposées dans la première partie de l'épreuve. Au lieu d'interpeller les connaissances générales des élèves, acquises au cours des deux dernières années, ces dernières ont porté sur des petits détails de certains chapitres enseignés au cours de l'année. «Les questions qui sont proposées aux épreuves du baccalauréat sont généralement des questions de culture générale, a observé Yathreb, une candidate de la section sciences expérimentales. Cela n'est pas le cas des questions proposées dans le cadre de cette épreuve. Il faut avoir une excellente mémoire pour pouvoir y répondre. Elles ont porté sur l'ensemble des chapitres du programme. Pour pouvoir faire un sans-faute, il faut avoir assimilé tous ces chapitres sans avoir laissé échapper le moindre détail ».
A midi, ce sont les candidats des sections mathématiques et technique qui ont quitté, à leur tour, les salles, soulagés d'avoir terminé la seconde épreuve qui n'était pas du tout aisée, cependant, pour les élèves de la section technique. Ces derniers ont dû travailler sur un problème d'engrenage particulièrement difficile, relève Siwar Fedawi, pensive, les yeux fixés sur son brouillon. «J'ai énormément révisé pour pouvoir réussir cette épreuve, a observé cette candidate qui a obtenu dix huit sur vingt au cours de la dernière évaluation qui a eu lieu en classe. L'exercice a porté sur un système de vis sans fin. On nous a demandé de trouver l'équation permettant de calculer les angles alpha et beta. J'ai travaillé sur de nombreuses séries. Je me suis également exercée sur toutes les épreuves nationales de mécanique depuis l'édition 1995 jusqu'à aujourd'hui. Le problème d'engrenage que nous avons eu à résoudre cette année est assez particulier. Il ne s'agit pas d'un exercice type classique qui sollicite les connaissances que nous avons acquises au cours de l'année, en mécanique, mais plutôt d'un exercice de réflexion particulièrement difficile».
L'épreuve de mathématiques n'était pas non plus à la portée des candidats de cette section, surpris pour certains par la seconde partie de l'examen où ils ont été appelés à résoudre une question sur la racine énième. «La racine énième est très rarement proposée dans les épreuves nationales de mathématiques, a relevé Asma, candidate de la section mathématiques. En classe, nous l'avons étudiée sans faire d'exercices. Nous n'avons pas attaché beaucoup d'importance à ce point. Beaucoup de candidats ne s'attendaient pas à ce qu'une question soit consacrée à la racine énième».
Seuls les candidats de la section économie-gestion ont pu tirer leur épingle du jeu. Ces derniers ont eu droit à des sujets classiques sans grande difficulté, accessibles à l'élève moyen. «L'épreuve d'économie comportait une dissertation sur les échanges des biens et services, a expliqué Sheyma, élève de la section économie gestion qui a passé l'examen au lycée Ali Douaji de La Marsa. Il fallait argumenter sur les avantages et les inconvénients relatifs à l'importation et à l'exportation de biens et services. Les autres exercices ont porté sur des questions de cours. Même l'exercice portant sur le calcul de la part de la population dans chaque secteur n'était pas difficile. C'est une épreuve à la portée de l'élève moyen».


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