Les épreuves du baccalauréat ont repris hier (lundi) après une trêve de deux jours. Pour cette 3è journée, les candidats des Lettres avaient comme épreuve la pensée islamique qui durait 2 heures alors que ceux des sciences mathématiques ont passé l'épreuve de SVT qui ne durait qu'une heure et demie. Les autres sections (Sc. Expérimentales, Sc. Techniques, Economie-Gestion, Sc. Informatiques et section Sport) avaient rendez-vous avec les épreuves de mathématiques. A partir de midi et jusqu'à 14 h, toutes les sections, sauf les Lettres et la section Sport, ont subi l'épreuve d'arabe. Cette 3è journée et celles qui suivront sont une opportunité à ne pas rater par un bon nombre de candidats peu ou non satisfaits de leurs performances au cours des deux premières journées : chacun va essayer de mieux faire pour bien réussir les épreuves restantes et tirer son épingle du jeu. D'abord, nous avons contacté les candidats de la section Sciences mathématiques qui sortaient vers 9h et demie de l'épreuve de SVT. Le sujet comportait deux parties, notée chacune sur dix points. Dans la première partie, il s'agissait d'un QCM à cinq questions se rapportant à plusieurs thèmes (spermiogenèse, ovulation, influx nerveux, moelle épinière…) , et une question sur la reproduction. Quant à la deuxième partie, elle traitait de la reproduction chez la femme et la neurophysiologie. Les candidats, quoique satisfaits de leur rendement, la majorité se plaignaient du temps imparti à cette épreuve (1h30). Jawhar était plutôt sceptique : « j'ai fait ce que j'ai pu, j'ai raté au moins la première partie, mais ce n'est pas grave, c'est une matière à faible coefficient ! » Sa camarade Rihab était plutôt satisfaite du travail qu'elle venait d'accomplir : « ce n'était pas difficile, du moins pour moi, car je suis tombée comme par hasard sur les chapitres que j'ai bien révisés. Cependant, j'ai peur de l'épreuve de physique-chimie qui aura lieu demain, c'est là qu'il faut bien réussir ! » Chez les littéraires qui avaient quitté la salle d'examen à 10h, l'optimisme était de mise après le passage de l'épreuve de la pensée islamique. Tous les candidats étaient unanimes à dire que le sujet était à la portée, d'autant plus qu'il traitait d'un thème d'actualité : la mondialisation. Le sujet comportait deux questions : dans la première, il s'agissait de donner la définition de la mondialisation, ses avantages et ses inconvénients ; dans la deuxième, on demandait aux candidats de rédiger un paragraphe sur la différence dans l'Islam entre les deux concepts « mondialisation » et « universalisme » en se basant sur deux supports textuels proposés (deux versets coraniques et un extrait du livre de Yahya Yahyaoui « Mondialisation, technologie et culture ». L'avis de M. Y. Chérif, professeur de pensée islamique était rassurant : « Tout est clair, pas de surprise ; c'est un sujet d'actualité et très attendu par la majorité des candidats. D'ailleurs, ils ont bien travaillé sur ce genre de sujet au cours de l'année ! » Les candidats en Economie-Gestion étaient sortis également à 10 heures après avoir passé l'épreuve de mathématiques, une matière à coefficient 2. mais la majorité des candidats rencontrés n'étaient pas tout à fait satisfaits. Or, ce n'était pas l'avis d'un prof de mathématiques rencontré devant le centre d'examen avec ses élèves qui considérait que l'épreuve était abordable : « Mais le problème, ajouta-t-il, est que les élèves en Economie-Gestion n'accordent pas le même intérêt aux maths que les autres matières principales, l'économie et la gestion. L'épreuve de maths passe donc au second plan ; pourtant son coefficient 2 pourrait être d'un grand secours aux candidats, et là, c'est une grosse erreur commise par les élèves, car un bon élève doit mettre toutes les matières sur un pied d'égalité ! » Vers 11 heures, nous avons rencontré les premiers candidats de la section des sciences techniques où bon nombre de candidats affichent un pessimisme relatif. C'est que, disaient-ils, l'épreuve était trop longue pour être traiotée en trois heures. Mejdi, un candidat en section technique ne cachait pas son amertume : « on s'attendait à des exercices sur l'espace ! Tout le monde a été déçu ! Nous avons eu des exercices sur les suites et complexes. Personnellement, j'ai trouvé l'épreuve très complexe et dure à travailler ! » Sur cette épreuve, les opinions étaient un peu mitigées et rares étaient ceux qui l'avait échappé belle ! Juste après ces épreuves de la matinée, toutes les sections, à part celle des Lettres, auront à subir l'épreuve d'arabe et ce l'après-midi de 12h à 14h.