Avec la même volonté et le même espoir, les candidats ajournés sont arrivés hier aux centres d'examens pour la suite des épreuves de la session de contrôle, quoique la première journée ait été pour certains candidats une déception. Mais vu que la majorité des ajournés n'avaient besoin que de quelques points pour se rattraper, ils avaient intérêt à aller jusqu'au bout, sans jamais désespérer. Mais pour le reste des épreuves, la prudence est de rigueur ! Hier, il y avait au calendrier des épreuves l'arabe pour les Lettres, les sciences de la vie et de la terre (SVT) pour les sections Mathématique et Sciences expérimentales, la Gestion pour la section Economie-Gestion, les mathématiques pour les sciences informatiques et la technologie pour la section technique. Quant aux candidats de la section sport, ils ont subi l'épreuve des sciences naturelles. Les littéraires ont eu droit hier à l'épreuve de la deuxième matière de base après la philo, à savoir l'arabe. Cette épreuve comportait comme d'habitude trois sujets au choix. Dans le premier sujet, il s'agissait d'une citation sur le rationalisme chez Al Jahadh qu'il fallait discuter, le deuxième sujet portait sur les choix artistiques dans la pièce de Saâdallah Wannous que le candidat devait analyser et y donner son point de vue, le troisième consistait en une étude d'un texte extrait de " Rissalet Al Ghofrane d'Al Maârri. Les candidats littéraires n'étaient pas tous satisfaits, quoique les sujets aient été attendus. Béchir, pourtant, garde l'espoir de réussir : " Je peux enfin dire que je suis satisfait de ce que je viens de faire aujourd'hui. L'épreuve d'arabe était plutôt à la portée par rapport à celle de philo qu'on avait passée hier ! Disons qu'il reste encore un peu d'espoir ! " S'agissant de l'épreuve des SVT, le sujet, le cœfficient et le temps sont différents selon qu'il s'agit de la section Maths ou Sciences. En effet, pour les matheux, cette épreuve ne dure qu'une heure et demie alors que pour les scientifiques elle dure trois heures. Cette matière a pour coefficient1, alors que pour les scientifiques, son coefficient est 4. L'épreuve subie par les matheux hier n'était pas facile, d'après les candidats qu'on a rencontrés à la sortie du centre des examens. Elle portait sur la génétique notée sur cinq points, une partie comportant deux exercices sur la neurophysiologie, respectivement notés sur 5 et 6 points et un QCM sur 4 points portant sur plusieurs chapitres du programme. Jed, un candidat ajourné n'avait pas l'air satisfait : " Franchement, le sujet de la session principale était beaucoup plus facile. L'épreuve d'aujourd'hui est trop dure et puis, la partie la plus difficile, celle qui porte sur la neurophysiologie est notée sur 11 points ! Quatre points seulement sont accordés aux QCM, c'est très peu ! " Ses camarades Amine et Zeineb étaient du même avis : " En principe, on devrait avoir des choses à la portée pour pouvoir se rattraper ; cette session est bel et bien une session de rattrapage ! " L'épreuve destinée aux scientifiques était plus ou moins abordable selon certains candidats interrogés. Le sujet portait sur la génétique, le réflexe myopathique et plusieurs autres questions sous forme de QCM. Les candidats scientifiques semblaient assez satisfaits. Marwa ne cachait pas sa joie : " C'est même plus facile que la session principale. Personnellement, j'ai bien travaillé toutes les questions ; reste à savoir comment on va être évalués ! Notre sort dépendra des correcteurs ! " Du côté des économistes, l'épreuve de la gestion semblait très difficile pour les quelques candidats que nous avons pu interroger. L'épreuve qui comportait des questions sur le bilan, un tableau de financement, l'exploitation, l'approvisionnement et la politique commerciale prévisionnelle, semblait peu abordable pour la majorité des candidats qui avaient espéré un sujet moins difficile. Cependant, tous comptaient sur un barème de notation très généreux. Pour ce qui est de la section technique, l'épreuve de technologie, coefficient 3, n'était pas tout à fait accessible par tous les candidats. Elle comportait des questions relatives aux engrenages, à la tension mécanique et à la cotation fonctionnelle ; des questions jugées difficiles par Wael et son camarade Anis. Quant aux informaticiens qui avaient passé l'épreuve de maths, l'optimisme était de rigueur. " Il n'y avait pas de pièges, tout était dans les normes ! ", nous -a-t-on affirmé.