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L'Algérie, un premier pas vers l'internationalisation
Atelier technique de partenariat tuniso-algérien
Publié dans La Presse de Tunisie le 12 - 06 - 2012

• Avec un salaire moyen de 150 à 700 euros et des coûts d'énergie dérisoires, 13 centimes le litre du gasoil, les entreprises qui s'installent en Algérie sont en mesure de maîtriser la structure de leurs prix de revient
Avec un PIB de l'ordre de 183 milliards de dollars et un volume des importations qui remonte à 46 milliards de dollars, l'Algérie a tout d'un grand marché. Ainsi, prospecter des clients ou des fournisseurs du pays voisin, ou même étudier une éventuelle implantation sur ce marché, est un réflexe pour tout manager rationnel. Toutefois, ni la balance commerciale bilatérale, ni le volume des investissements directs ne traduisent cette analyse. En effet, seulement 73 entreprises industrielles tunisiennes sont implantées dans ce marché. D'ailleurs, ce constat de faiblesse des investissements tunisiens à l'étranger n'est pas spécifique à l'Algérie mais global, puisque le ratio de ces investissements par rapport au PIB avoisine les 0,2%, alors qu'il est de 0,3% dans les pays en développement. De même, au niveau des échanges commerciaux, l'Algérie est notre 7e client et 9e fournisseur, alors que la contrebande de tous les produits ne cesse de gagner du terrain. Ce qui démontre que les circuits formels sont dans l'incapacité de répondre aux demandes des deux marchés. D'où de larges potentialités de développement.
Pour donner de la visibilité aux opportunités sur le grand pays du Maghreb, un atelier technique de partenariat tuniso-algérien a été organisé hier au siège de la Maison de l'exportateur. Une équipe étoffée de responsables de plusieurs administrations et institutions ainsi que des hommes d'affaires se sont déplacés à cette occasion pour débattre des pistes de promotion du partenariat entre les opérateurs des deux pays. A en croire les intervenants algériens, le pays voisin est en train de se transformer en un atelier géant. Des plans ambitieux d'aménagement de zones industrielles, de pôles touristiques, de promotion des infrastructures routières et portuaires, ainsi qu'une panoplie d'avantages au profit des investisseurs et exportateurs. «D'où les besoins en compétences et en expertise dans tous les domaines», commente M. Hadj Tahar Boulanouar, représentant de la centrale patronale. Dans un tel cas de figure, les Tunisiens partent favoris dans plusieurs secteurs, notamment le tourisme et l'agroalimentaire. Pour ce faire, M. Boulanouar a rappelé la nécessité de réviser les réglementations qui entravent le commerce bilatéral et les investissements croisés dans les deux pays. Ce qui est de nature à réduire le fléau de la contrebande, nocive pour l'économie et la santé des consommateurs. Le responsable algérien estime que l'enveloppe des échanges bilatéraux de 1 milliard de dollars est très limitée pour deux pays frontaliers qui partagent une longue frontière sans obstacles naturels, mer ou montagnes. Il constate avec regret que les consommateurs des deux pays préfèrent les produits importés d'Europe aux produits ou services tunisiens ou algériens.
Un étude présentée à cette occasion fait ressortir le pays frontalier parmi les marchés où on doit rechercher à se positionner durablement. Ces investissements, explique l'expert, sont générateurs d'activité additionnelle pour les entreprises tunisiennes. En plus, les entreprises non installées sur place risquent de perdre leurs parts de marché.
Toutefois, plusieurs difficultés spécifiques entravent le développement des entreprises tunisiennes sur le marché algérien. Au premier rang, la réglementation des investissements qui exige qu'une part de 51% du capital social de la société soit détenue par un algérien résident. Aussi, les exportations de plusieurs produits tunisiens sont limitées par la liste négative de produits interdits à l'importation. Pour ce qui est de la main-d'œuvre, l'octroi des permis de travail pour le personnel étranger nécessaire à l'exploitation des entreprises n'est pas une mince affaire.
Par contre, l'Algérie présente un ensemble d'éléments qui pourraient inciter les entreprises à s'y installer. D'abord, les coûts des facteurs sont relativement compétitifs. Avec un salaire moyen de 150 à 700 euros et des coûts d'énergie dérisoires, 13 centimes le litre du gasoil, les entreprises sont en mesure de maîtriser la structure de leurs prix de revient.
De même, le représentant de l'Ondi, M. Jalel Brahim, a énuméré une liste d'avantages accordés aux investisseurs étrangers et aux exportateurs dont l'exonération de 3 à 5 ans des droits de douane, des impôts sur les bénéfices et de certaines taxes et cotisations patronales. S'attardant sur le financement, il ajoute que les banques algériennes offrent des crédits bon marché, à un taux de 3,5%, avec une bonification de deux points.
Enfin, on ne cesse de rappeler que tous les efforts et les avantages butent sur la rigide règle qui exige la majorité d'un partenaire algérien dans le capital social, surtout que chez nous, on n'applique pas de telles exigences aux entreprises algériennes qui sont libres d'investir. Une telle exigence pourrait se justifier, uniquement, sur certains domaines stratégiques.


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