Le Cnot et le Cnas doivent accorder leurs violons pour ne pas semer la zizanie dans notre sport Les dés sont jetés. La classe sportive tunisienne assume. Les présidences provisoires des fédérations d'athlétisme, de volley-ball et de karaté se chamaillent à longueur de semaine sur des prérogatives, des chasses gardées et des domaines réservés. Mais à force de palabres et de propos contradictoires même de quelques services au sein de la tutelle, le Cnot, le Cnas semblent s'engouffrer dans un tunnel sombre. Le bavardage du président du Cnas, l'indifférence de Younès Chetali (qui semble touché par la décision de Tarek Dhiab qui lui a ordonné de programmer l'assemblée générale élective après les Jeux olympiques) et des cadres de la tutelle (Abdelmajid Snoussi et Adel Zarmadine), nous éloignent manifestement des objectifs de la révolution sportive. De même qu'ils affaiblissent l'action de l'autorité de la tutelle — en dépit des efforts déployés par Tarek Dhiab afin d'assainir le sport tunisien — à un moment où les programmes et projets présentés lors des assemblées générales électives. Péril en la demeure... Certes, le système démocratique est une nouvelle donne dans le fonctionnement du secteur sportif et le fait que le départ de plusieurs présidents de fédérations tels que : Béchir Chérif, Younès Chetali (FTA) soit le fruit d'une révolte de sportifs amplifie la complexité de la situation. Mais ce à quoi nous avons abouti, ces dernières semaines, est tout à fait inquiétant. Les mauvaises langues d'un certain DTN de la FT karaté, de quelques opportunistes désignés à la FT d'athlétisme, d'un président élu avec des méthodes peu orthodoxes de la FTVB qui essayent de cacher leurs faiblesses en camouflant leur travail. Car il y va de l'avenir de notre sport et aussi des fédérations de karaté, d'athlétisme et de volley-ball. D'où l'impératif de se rendre bien compte que nous sommes loin de nos desseins essentiels : les élections démocratiques et transparentes sans complaisance, la justice des élections (après la dissolution du bureau de la FTK, il faut désigner le 2e de la liste élective), c'est à travers une telle prise de conscience que le sport tunisien sera à même de se ressaisir sérieusement et mettre le holà à l'injustice qui se développe sous les yeux du Cnot, du Cnas et de la tutelle. Complaisance quand tu nous tiens ! Avec cette crise de confiance entre les fédérations, le Cnot, et le Cnas, la preuve est faite que le flou et le camouflage ne nuisent pas qu'à l'opposition des responsables, mais finissent par affecter l'harmonie et la cohésion de nos athlètes à la veille des Jeux olympiques. L'arrivée de deux responsables de l'IAF en Tunisie pour régler le cas de notre athlétisme confirme bien nos dires. A bon entendeur, salut.