• La Société financière internationale relevant de la Banque mondiale a accordé à la Tunisie un don de 1,250 million de dinars pour le financement du projet de révision du Code d'incitations à l'investissement et au suivi de la mise en œuvre du nouveau Code La Tunisie s'apprête à entamer la révision du Code d'incitation aux investissements et l'application des exigences du nouveau Code, un projet nécessitant l'appui des institutions financières qui n'ont cessé de soutenir notre pays en cette période de transition. C'est dans ce cadre que s'inscrit la convention de partenariat signée hier par le ministre de l'investissement et de la coopération internationale, M.Ryadh Bettaieb et M. Majdi Amine, directeur de l'investissement au sein de la Société financière internationale (SFI) relevant de la Banque mondiale, visant l'attribution à la Tunisie d'un don estimé à 1.250.000MD pour le financement du projet de révision du code d'incitations aux investissements. «L'appui de la SFI au gouvernement tunisien en cette période de transition est une action d'envergure qui nécessite des réformes profondes dans tous les domaines, notamment dans le domaine de l'investissement qui constitue le pilier fondamental du développement», souligne M. Bettaïeb. Il est à noter que d'après une étude objective établie sur le secteur de l'investissement en Tunisie, il s'est avéré que ce dernier nécessite des réformes législatives et structurelles profondes et de nouveaux horizons, et ce, à la lumière des avantages et des atouts dont jouit notre pays, dont sa situation géographique stratégique au cœur de la Méditerranée, la compétence de ses ressources humaines, la modernisation de l'infrastructure de base. C'est dire que «dans l'absence de lois et de législations développées qui tiennent compte de la compétitivité, de la transparence des transactions, de la protection, des garanties et de la qualité des services, ces avantages et bien d'autres ne seront plus rentables», ajoute le ministre. D'où, l'impérative nécessité de réviser le code d'incitations aux investissements. Une opération à laquelle le ministère de l'Investissement et de la coopération internationale accorde une attention particulière en mettant l'accent sur la mobilisation de toutes les compétences, et les moyens et en faisant appel aux institutions et instances régionales et internationales de renommée dont les expériences témoignent de leur réussite dans ce domaine. «La signature de cette convention avec la SFI s'inscrit dans cette démarche qui cerne les contours d'un nouveau code avec un contenu moderne et développé. La contribution de la SFI sera remarquable et aura un impact positif sur la réussite de ce projet, et ce, à travers l'apport technique et le suivi de l'exécution des travaux qui s'étaleront sur 14 mois», précise M. Bettaïeb. De son côté, M. Majdi Amine, directeur de l'investissement au sein de la SFI n'a pas manqué de rappeler que la Tunisie postrévolutionnaire est appelée à relever plusieurs défis, notamment celui de la relance de l'économie nationale et de la répartition équitable des fruits de la croissance. «Elle a besoin de prospecter les opportunités d'investissement dans tous les domaines économiques et de consolider les partenariats avec ses partenaires. Il s'agit, également d'évaluer la politique et le rendement actuels du secteur des investissements, de mettre en application les lois, d'améliorer l'environnement des affaires et de l'investissement, pour que la Tunisie puisse se rattraper et garantir la relance de son économie», conclut M. Amine.