La Tunisie est absente du classement sur la compétitivité mondiale (2012-2013) publié, hier, par le Forum économique de Davos. Elle était classée 40e sur 142 pays, lors du précédent classement (2011-2012). Les auteurs du rapport de Davos sur la compétitivité mondiale (2012-2013) ont indiqué avoir décidé «de ne pas communiquer les résultats de cette année, en raison d'un changement structurel important dans les données, qui a rendu les comparaisons avec les années passées difficiles», affirmant «espérer dans l'avenir, réinclure la Tunisie dans le classement». Selon M. Slim Zeghal, membre du comité directeur et porte-parole de l'Institut arabe des chefs d'entreprise (Iace), le non-classement de la Tunisie «résulte des changements structurels (révolution, période de transition) qui influent sur la perception du climat des affaires en Tunisie». Il s'agit, d'après lui, d'un signal d'«alerte quant à la possibilité d'une importante dégradation de la Tunisie dans le classement de Davos» mais qui laisse au pays «un laps de temps pour se rétablir pour le prochain classement». L'Iace est l'institution en charge, en Tunisie, de la collecte des données auprès des entreprises privées pour le compte du Forum de Davos. La Suisse se positionne pour la quatrième année consécutive en tête du classement de Davos sur un total de 144 pays. Parmi les 10 pays les plus compétitifs au monde, figurent également Singapour, la Finlande, la Suède, les Pays-Bas, l'Allemagne, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, Hong Kong et le Japon. Au Moyen-Orient, le Qatar (11e place) prend la tête de la région tandis que l'Arabie Saoudite occupe la 18e place et les Emirats Arabes Unis, la 24e. Le Koweït enregistre une légère baisse au 37e rang. En Afrique du Nord, le Maroc est classé à la 70e position.
