Le président de la République provisoire, Moncef Marzouki, s'est entretenu, mardi soir, en marge des travaux du sommet Amérique du Sud-pays arabes (Aspa) à Lima, avec plusieurs chefs d'Etat qui participent au sommet. Selon un communiqué de la présidence de la République, la rencontre avec la présidente du Brésil, Dilma Rousseff, a porté sur les moyens de «consolider les relations bilatérales, en particulier sur le plan économique, et d'exploiter les perspectives prometteuses qu'offre l'économie brésilienne émergente». Il a été ainsi convenu d'«exploiter à bon escient» l'expérience brésilienne dans le domaine de la promotion sociale, de la réduction du taux de pauvreté, et de la réalisation de l'équilibre entre les régions, souligne-t-on de même source. Le président Marzouki a, à cette occasion, invité Mme Dilma Rousseff à visiter la Tunisie à l'occasion de la célébration du deuxième anniversaire de la révolution tunisienne. Le président de la République provisoire s'est, également, entretenu avec le président du Chili, Sebastien Pinera. La rencontre a permis de mettre l'accent sur la nécessite d'œuvrer à ce que le sommet de l'Aspa soit l'occasion «de poser les bases d'un véritable partenariat entre les deux pays et les deux blocs». L'entretien entre le président Marzouki et son homologue de l'Equateur, Rafael Correa, a porté sur les moyens d'«impulser» a coopération bilatérale. Lors de l'entretien, M. Moncef Marzouki a fait part de la disposition de la Tunisie à bénéficier de l'expérience de l'Equateur en matière d'éradication de la dictature, d'édification des institutions constitutionnelles efficientes et de paiement de la dette. Le président équatorien a exprimé le soutien de son pays au projet tunisien de création d'une cour constitutionnelle internationale, afin de «rompre avec l'ère des coups d'Etat». Lors de sa rencontre avec le président libanais, Michel Sleïmane, le président Marzouki a évoqué l'affaire des avoirs spoliés et des moyens d'accélérer leur récupération des banques libanaises, estimant qu'il s'agit d'«une priorité pour le peuple tunisien».