Le secrétaire général du Congrès pour la République (CPR) a affirmé, hier, que son parti refusait le dialogue avec les parties qui mettent en doute «la légitimité», soulignant toutefois que son parti est pour «le consensus». «Nous sommes en quête d'une solution consensuelle qui respecte les institutions et leur légitimité», a-t-il déclaré à l'issue de sa rencontre avec le président de la République provisoire Moncef Marzouki, estimant que l'appel de certaines parties «au vide politique après la date du 23 octobre constitue une menace à la stabilité du pays». Il a invité le mouvement Nida Tounès à clarifier sa position sur cette question. S'agissant de l'initiative de l'Union générale tunisienne du travail (Ugtt) pour le dialogue national, il a annoncé que la Troïka rencontrera bientôt le secrétaire général de la centrale syndicale Houssine Abbassi, pour lui présenter ses conceptions pour la prochaine étape.