Une campagne régionale pour la signature du «Pacte de Tunis pour les droits et les libertés» a été lancée, samedi, à Bizerte. Cette campagne est organisée à l'initiative de l'Institut arabe des droits de l'homme (Iadh), en partenariat avec la Ligue tunisienne des droits de l'homme (Ltdh), l'Union générale tunisienne du travail (Ugtt), le Syndicat national des journalistes tunisiens (Snjt), l'Ordre national des avocats de Tunisie et l'Association tunisienne des femmes démocrates (Atfd). Le pacte élaboré par un groupe d'experts vise à réaliser trois principaux objectifs : offrir l'opportunité à la société civile de contribuer à la rédaction de la Constitution, transformer la société civile d'une force de pression en une force de proposition et susciter un débat sociétal et une mobilisation populaire en faveur des droits humains, a déclaré Abdelbasset Ben Hassen, président de l'Iadh. Pour la militante Hafidha Chekir, le pacte est une sorte d'engagement des ONG, des partis politiques et des citoyens pour défendre les droits humains et les libertés et oeuvrer à leur constitutionnalisation. A l'échelle nationale, plus de 20 mille citoyens ont, d'ores et déjà, signé ce pacte, outre quatorze partis dont la plupart sont représentés à l'Assemblée nationale constituante (ANC) et une centaine d'associations.