Triste et inconsolable est le Journal parlé français (JPF) de RTCI. Celle qui vient de nous quitter, nous a tous marqués par ses nombreuses qualités. Ce n'est pas à l'occasion d'un hommage qu'on va amplifier les choses sans raison; la réalité, c'est que rarement femme a réuni en elle autant de qualités : la beauté, la beauté de l'esprit, la gentillesse, l'humanisme, l'intelligence, et ce sourire affable et sincère qui ne la quittait point, face à toutes épreuves. Inutile de parler de son professionnalisme. Ou juste pour dire qu'à peine recrutée dans la rédaction du JPF en 1998, Erij a très vite administré la preuve d'un don exceptionnel pour une diction parfaite, sans trémolo, sans jamais, ou très rarement, buter sur les mots, le tout agrémenté d'une voix chaude, limpide, suave. Puis, sa frimousse et son professionnalisme lui ont valu d'être présentatrice de l'émission dominicale, Trait d'union, sur la 1ère chaîne de la Télévision nationale. Erij est entrée dans notre vie de journalistes à pas feutrés, sans faire de bruit ; elle nous a adoptés et nous l'avons adoptée en moins d'une semaine, tant sa politesse et son caractère humain et amical étaient l'exemple parfait d'une éducation sans faille. A dire vrai, Erij avait conquis notre cœur et forcé notre estime. Pour nous tous, elle était la petite sœur chérie, la fille et l'ange adorable, incapable de faire du mal à qui que ce soit. Mais voilà, pour une fois qu'elle fait du mal, elle le fait à tous et de la manière la plus cruelle: elle nous a à jamais quittés. Elle est partie en silence, nous laissant nous déchirer dans l'abîme de ne plus l'écouter, de ne plus la voir, ni de revoir ce sourire si beau et tellement humain qui ne la quittait jamais. Heureusement, Erij, que tu savais à quel point on t'aimait et t'adorait ; mais à coup sûr, tu ne sais pas l'étendue de la souffrance qui nous ronge à l'idée que tu ne seras plus parmi nous. Si seulement tu savais, Erij, à quel point nous sommes tristes de t'avoir perdue! On t'aurait tout pardonné, sauf ce départ impromptu, d'une rare cruauté. Dors en paix, petite sœur chérie. Seul Allah saura te combler de Sa Miséricorde que tu mérites amplement. Quant à nous, nous resterons inconsolables jusqu'à la fin de nos jours. Non mais, comment croire que tu aies pu nous faire ce coup terrible, toi la plus humaine de nous tous ?