Redistribuer les cartes et tenter de bien jouer tout en s'approchant le plus près possible de l'expression collective majeure Un sacré challenge pour une équipe stadiste qui a le droit et le devoir de rêver Plus que jamais, le Stade est décidé à aller loin et à tout faire pour y arriver. La priorité de l'équipe réside aujourd'hui dans la sagesse et l'équilibre. Elle peut toujours fonctionner, à l'affectif comme elle a souvent à le faire, mais avec la rigueur escomptée. De l'avis du staff technique et aussi des personnes proches de l'équipe seniors, on sent de plus en plus le vestiaire revivre. La responsabilité de Ghraïri dans cette nouvelle donne y est pour beaucoup. Compte tenu de l'évolution de l'équipe et des nouvelles exigences auxquelles elle est désormais affrontée, un nouveau style de management sportif voit le jour. L'entraîneur stadiste sait parfaitement qu'il doit être à la fois dur et souple, ferme et ouvert. C'est pourquoi il n'hésite pas à intégrer cette notion d'accessibilité, d'écoute et d'humanisme. En même temps, il n'est pas censé ignorer que si son autorité n'est pas accompagnée de crédibilité, de conviction à jouer et à travailler au quotidien, les joueurs ne suivront pas. Reste donc l'entourage du club qui rend l'échec inacceptable, la défaite est tellement stigmatisée que le risque d'être perçu comme un perdant peut devenir insupportable au ST. Il s'agit au fait de redistribuer les cartes et de tenter de bien jouer, en affichant la bonne formule d'équilibre, en s'approchant le plus près possible de l'expression collective majeure. Un sacré challenge pour une équipe qui a le droit et le devoir de rêver. Cela ne veut pas dire pour autant se couper du passé. Contrairement à ce qu'on pourrait imaginer, notamment en l'absence de consécrations, le Stade a ses propres acquis qui ne doivent pas être sous-estimés. Tant de promesses et de manœuvres ont en effet le droit d'être évoquées. C'est à la nouvelle génération qui arrive d'écrire sa propre histoire. On a beau nous suggérer qu'il n'y a plus de grands joueurs au ST, mais c'est surtout de grande équipe dont le club du Bardo manque cruellement. Il aurait ainsi besoin de cohérence et d'équilibre, de bon sens et de vision, de discours ambitieux et donc de destin élevé. Ces propos sont souvent tenus par le capitaine de l'équipe, Oussama Sallami qui, par son sérieux et son sens de la responsabilité, passe désormais pour être l'exemple à suivre au sein de ses camarades et notamment les jeunes. Tests non concluants Actuellement, l'équipe prépare sérieusement à Sousse la prochaine saison qui démarrera le 4 novembre prochain. L'effectif est au complet et on ne manque pas de retenir de véritables motifs de satisfaction. C'est aussi une occasion pour tester certains nouveaux joueurs qui ont proposé leurs services à l'instar de deux joueurs africains de la Sierra Leone et de la Côte d'Ivoire. Les tests pour ces deux joueurs n'ont pas été toutefois concluants dans la mesure où ils ne répondent pas au profil demandé. Le cas Emmanuel Depuis son recrutement, Emmanuel a été souvent le sujet de contestations de plusieurs parties prenantes au sein du club. C'est aussi l'avis du staff technique qui, ne semble pas être convaincu des qualités de ce joueur qui, il faut le dire, n'a pas été souvent aligné du fait de son indisponibilité pour des raisons de santé. Aux dernières nouvelles, Emmanuel sera sur la liste des joueurs partants au mercato d'hiver. On parle aussi de certaines offres qui lui ont été proposées par des clubs du Golfe. Kochti de retour C'est maintenant chose faite: Charfeddine Kochti revient au bercail après avoir manifesté le désir de changer d'air. Il a déjà repris les entraînement au club, mais avec les espoirs en attendant, bien sûr, le retour de l'équipe seniors de Sousse. Un retour fortement apprécié au complexe du Bardo, compte tenu de l'apport que le joueur en question est censé fournir à l'équipe.