Une ligne téléphonique qui tombe en panne à Bizerte est monnaie courante. Et à chaque réclamation, le service technique des télécoms fait de son mieux pour réparer les défaillances. Cette fois-ci, la panne n'a que trop duré. La raison est cet amas de sable et de gravier déposé sur le trottoir contre la «boîte» des câbles qui alimentent une partie de Bizerte, installée à la place 13 janvier 1952. L'entrepreneur, qui a la charge des travaux à l'intérieur de l'école primaire de Sidi Ahmed Tijani, n'est pas pressé de dégager les lieux pour permettre aux télécoms d'effectuer les réparations nécessaires. Ce genre de comportement égoïste est en train de prendre de l'ampleur dans la ville. Des restes de chantier jonchent en effet un certain nombre de trottoirs, de terrains vagues abandonnés et des bas-côtés, gâchant ainsi le paysage. On pense notamment au centre-ville (place 13 janvier 52), à la route de la Corniche ou encore à la route panoramique... Il est urgent que les autorités concernées remettent ces entrepreneurs de bâtiments, et autres contrevenants, à leur place afin d'avoir un peu d'ordre dans une ville livrée à elle-même. Cessons donc d'ajouter à la confusion !