Le président de la Ligue nationale pour la protection de la révolution, Mohamed Maâlej, a rejeté les accusations concernant la participation, hier, de membres de la Ligue aux agressions contre les syndicalistes dont quatre secrétaires généraux adjoints, place Mohamed-Ali à Tunis, devant le siège de l'Union générale tunisienne du travail (Ugtt). Dans une communication téléphonique avec l'agence TAP, Maâlej a indiqué «qu'un nombre important de citoyens dont, peut-être, des membres des conseils de la protection de la révolution, se sont rendus place Mohamed-Ali pour participer à la marche organisée par l'Ugtt, hier après-midi, à l'occasion de la commémoration du 60e anniversaire de l'assassinat du leader syndicaliste Farhat Hached». Il a ajouté qu'«ils ont été surpris par le brusque développement de la situation, après des altercations avec des militants de l'Ugtt» qui, selon lui, «les ont agressés avec des gourdins, des pierres et des chaises, blessant certains d'entre eux». Il s'est déclaré «étonné par la rapidité avec laquelle des habitués de la désinformation sont passés de l'état d'agresseurs à celui de victimes», ajoutant : «Il est malheureux qu'une commémoration se transforme en actes de violence».