Le marché municipal de Zarzis qui abrite 60 locaux en tout pour la vente de légumes, fruits, viande, poisson, poulet, épices et autres produits d'artisanat, n'est plus commode, aux yeux de tous, pour une ville touristique qui compte plus de 100 mille habitants. Bâti en 1950 sur une superficie de 300 m2, complètement vétuste à l'heure actuelle, sa toiture risque de s'effondrer à tout moment et ses murs sont lézardés. Ce marché constitue un véritable danger aussi bien pour les clients que pour les locataires. De plus, son exiguïté a contraint plusieurs marchands ambulants à prendre place juste devant, à la sortie. Là, ils ont dressé des tentes, des baraques, des parasols, en pleine rue, rendant la circulation très difficile et le parking de livraison impraticable, voire inexistant . Pour résoudre ce problème et décongestionner la ville, il a été convenu de transférer ce marché ailleurs. Initiative est jugée louable par la majorité des citoyens. Le dossier est déjà prêt. Un montant de 750 mille dinars est disponible. Une superficie de 800 m2 lui est réservée sur un terrain vaste, viabilisé et distant de 500 m du centre ville. C'est la raison pour laquelle, les citoyens montent depuis longtemps la pression sur le conseil municipal provisoire pour qu'il passe à l'action, au lieu de céder à une minorité de commerçants qui sont contre ce projet pour ne pas perdre leurs clients et notamment les touristes. A noter qu'«un immeuble à étages est programmé à sa place. Il servira à résoudre beaucoup de problèmes administratifs, au profit du citoyen» Nous dit le secrétaire général de la municipalité. Une campagne de propreté, oui...mais... L'association zarzissienne d'amitié et de cohabitation avec les résidents étrangers (Azacre) a organisé, dimanche 9 décembre, une campagne de propreté dans la zone touristique de Zarzis, avec la collaboration des élèves de 5e et 6e années des deux écoles primaires de la région. Initiative louable sans aucun doute mais «elle aurait pu l'être davantage si on avait mieux choisi le moment et ciblé l'endroit», souligne Ali Oueriemmi, membre actif de cette association, avant d'ajouter : «En effet, cette campagne a eu lieu sur la plage, en plein hiver, en l'absence de l'agence de la protection du littoral (Apal ), l'équipement et sans mettre au courant la direction des écoles primaires à Médenine. Ensuite, elle aurait été plus commode si elle avait ciblé les environs des écoles, collèges , lycées, jardins d'enfants et la route principale de la zone touristique ; tout simplement parce qu'elle a coïncidé avec la semaine nationale de maintenance des établissements scolaires. Elle aurait pu être également repoussée d'une semaine pour se dérouler pendant les vacances et non en période d'examens».