Le conseil central du parti la Voie démocratique et sociale (Al Massar) a imputé, samedi, l'«entière responsabilité de la détérioration de la situation sécuritaire et de la propagation de la violence au gouvernement, et en particulier au ministère de l'Intérieur». Cette situation est préjudiciable au prestige et à l'autorité de l'Etat et menace la transition démocratique, estime Al Massar dans un communiqué rendu public samedi soir. Al Massar a exprimé son soutien au parti Nida Tounès à la suite de l'interruption du meeting qu'il avait organisé samedi à Djerba, faisant part de son refus de la violence politique, verbale et matérielle qui est «en train de se propager d'une manière alarmante». Il a appelé le gouvernement à «accélérer les procédures judiciaires pour la dissolution des ligues de protection de la révolution», considérant que les événements survenus «montrent de façon irréfutable que (ces ligues) sont des phalanges (kataeb) liées à certains partis de la Troïka, en particulier au mouvement Ennahdha».