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Blé dur – Aux champs de multiplication de semences «SaragoOlla» et «Iride» à Béjà : On récolte beaucoup plus que l'on sème !
Publié dans La Presse de Tunisie le 08 - 05 - 2024

En ces temps de sécheresse et de grande chaleur printanière inhabituelle, menaçant les stades clés du blé, aucun céréalier ne peut prévoir sa récolte d'été et ne peut guère, même à titre estimatif, comptabiliser ses coûts de revient.
Ainsi, la saison de moisson reste-t-elle à la merci des aléas du climat, des variétés de blé ensemencées et des conduites culturales adoptées le long du cycle de croissance de la plante.
Certes, il y a graine et graine, dont la différence consiste en la qualité des semences utilisées, leur adaptation à leur environnement et leurs quantités produites par hectare. Tous ces facteurs, faut-il le dire, sont considérés comme des catalyseurs déterminants de productivité et de rendement. Soit on récolte beaucoup plus que l'on sème.
Faute de quoi, la récolte de l'année dernière et celles des vaches maigres ont déjà été moins bonnes que souhaité. Et dans le meilleur des cas, les quantités collectées, lors des campagnes agricoles écoulées, ne pouvaient même pas satisfaire nos besoins annuels en produits céréaliers (blé dur, blé tendre, orge) estimés au total à 36 millions de quintaux. Soit on consomme beaucoup plus que ce qu'on produit. Ce qui nous incite, à chaque fois, à recourir à l'importation.
En deçà des prévisions !
D'ailleurs, le ministère de l'Agriculture avait annoncé, en septembre dernier, que tous les moyens seront mobilisés, en vue de réaliser l'autosuffisance en matière de blé dur, misant sur une production de 12 millions de quintaux pour en faire de la semoule, de la pâte et du couscous. L'ultime but étant, alors, de réduire le recours à l'importation et préserver nos avoirs en devises. A ce jour, on a l'impression qu'on est encore loin de ces prévisions. Et on risque, cette année, de ne pas atteindre les objectifs fixés. A quelques semaines de la récolte, la réalité du terrain en dit long sur le prochain bilan. Force est de constater, en ce début de mai, que les champs de blé aux tons ocre jaune ont les épis pas bien remplis. Ceci étant la résultante, selon leurs exploitants, du manque de pluies, des températures hivernales élevées et d'un système d'approvisionnement en eau d'irrigation mal géré. C'est que la majorité de ces céréaliculteurs «sinistrés», faut-il le souligner, ont, tous, utilisé des variétés dites locales, lesquelles sont jugées moins productives et trop sensibles au stress hydrique et aux impacts du changement climatique.
Alors que d'autres exploitations, pourtant cultivées sous les mêmes conditions, ont pu donner l'exemple, faisant acte d'épiaison et des graines bien pleines. Soit des variétés «Saragolla» et «Iride» introduites d'Italie depuis 2007 pour être, trois ans plus tard, inscrites au catalogue officiel des semences végétales, au nom de la Stima, Société tunisienne des intrants et matériels agricoles, pionnière en matière d'amélioration variétale. Et depuis, son gérant, Abdelmonom Khelifi, n'a ménagé aucun effort pour contribuer à l'établissement d'un partenariat public-privé, visant l'autosuffisance en blé dur, révélateur de la sécurité alimentaire. Il a réussi à donner corps à son projet multiplicateur de ces deux variétés qualifiées de prolifiques, de rentables et de résilientes aux aléas du climat. D'autant plus qu'elles font preuve de grandes valeurs nutritives (protéines, gluten..), de bonne qualité boulangère et d'indice de jaune assez élevé (plus de 26 points), ayant un effet salvateur sur la santé et préventif contre des maladies cancéreuses.
Une expérience qui remonte à 17 ans


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