Le lundi 15 octobre 2012 paraissait sur ces mêmes colonnes l'article (Ils sont là , ils sont toujours là !) dénonçant les méthodes rétrogrades de certains dirigeants dits «sportifs» ayant résisté à toutes les époques Aujourd'hui, nous vivons un cas d'école en la matière Il était une fois, à la fin de l'ère révolue, c'est-à-dire pendant les années de braise, 5 membres fédéraux de la FT d'athlétisme. Ils ont compris, à leurs dépens, que l'on ne pouvait refuser l'immobilisme, la médiocrité, l'incompétence, la bureaucratie sans laisser de plumes. Mus par leurs sens du devoir, nos 5 compères ont tenté, l'espace d'un rêve, d'activer ce long fleuve tranquille qu'était la vie sportive au sein de cette fédération. Ayant l'esprit obnubilé par les carences et faiblesses de la maison, ils ne virent pas venir les chemins tortueux de l'indifférence, des coups bas, de l'indécence, ainsi que de l'abus de pouvoir. Spécialistes et fins connaisseurs en matière d'athlétisme, mais dépourvus de manœuvres machiavéliques, ils demandèrent des comptes aux personnes en charge de la direction technique et des procédures administratives, on leur «rit au nez», histoire de les laisser sur leur faim. Tenaces, Ils écrivirent donc au président de la fédération afin de le mettre face à ses responsabilités, mais tous les écrits sont restés lettre morte. Respectant la loi, ils écrivirent au ministre sous couvert du président de ladite fédération, mais ce fut peine perdue. Il faut vous dire que «le président manitou» était nommé par les autorités, il avait tous les pouvoirs et ne souffrait aucune contestation aussi logique soit-elle, car sa légitimité il la tirait du pouvoir politique en place. Nos amis, eux, étaient élus, leur légitimité provenait des urnes. Le rapport de trois pages (N° 2776 déposé le 20 décembre 2007 dont ci-joint copie) adressé à Monsieur le ministre de la Jeunesse et des Sports S/C du président de la FTA, est pourtant explicite quant à la situation et aux dysfonctionnements observés au niveau de la direction technique et de l'administration de ladite fédération. Contrairement à toutes les règles administratives, le rapport ne fut pas transmis, et le sujet n'a pas été abordé lors des réunions du BF. Face à cette situation, un deuxième rapport (en date du 14 février 2008 dont ci-joint copie) a été déposé directement au bureau d'ordre du MJS. Dans ce rapport, ils demandèrent l'intervention du Ministre et une audience afin de trouver une issue à la situation. Dans cette même correspondance, ils informèrent le ministre du gel de leur participation aux réunions du BF en attendant son arbitrage conformément aux dispositions légales. Acceptant d'être ‘'naïfs'', mais refusant d'être fantoches dans ‘'l'histoire'', ils décidèrent de geler leurs activités au sein de la fédération, espérant que, de cette manière, les autorités compétentes réagiraient, ne serait-ce que pour écouter leurs doléances. Le verdict fut sans appel ! Ils furent tout bonnement exclus... pour absentéisme !!!. Les ténors de la combine ont, une fois de plus, frappé, avec toute ‘'l'élégance cupide'', ainsi que la discrétion dues à leur rang. Il ne fallait surtout pas que nos lascars soient informés officiellement; le document leur permettrait d'accéder aux recours des structures d'arbitrages sportifs ou des tribunaux compétents. Du travail propre et sans bavures, une forme ‘'d'exécution'' à huis clos digne ‘'des vieux routards de la manipulation'' ; Don Corleone rougirait devant autant de compétences. Jusque-là, ‘'normal'', dirait ‘'l'autre'', car la Tunisie était sous le joug de la dictature qui s'appuyait sur des personnes véreuses à qui elle décernait des médailles pour ''services rendus‘'. Oui mais voilà, le destin joue parfois de mauvais tours même au plus rusé et perfide, vint donc la révolution qui libéra les hommes de bonne volonté qui rêvèrent de voir leur sport favori prospérer et regagner sa place d'antan. Agissant, jusque-là, en «bon père de famille» craignant les vicissitudes de l'époque, nos amis attendirent gentiment les élections post-révolution (Censées être transparentes et non partisanes) de leur ‘'belle'' fédération et présentèrent une liste triée sur le volet ; jugez-en par vous-mêmes : 1/ Dr en Staps Issep Kef ; 2/ Dr en Staps Directeur Issep Kef ; 3/ Dr en médecine ; 4/ Ingénieur à la retraite ; 5/ Avocat ; 6/ Dr en langues ; 7/ Homme d'affaires ; 8/ Homme d'affaires ; 9/ Professeur hors classe ; 10/ Homme d'affaires ; 11/ Professeur de français; 12/ Professeur d'EPS doctorante. Quelle ne fut leur surprise de voir leur candidature refusée par la commission pour ‘'sanction antérieure''. La commission a encore frappé sans vergogne aucune et ceci malgré tous les justificatifs produits. Pauvre révolution ! pauvre sport ! pauvre de nous. Les vieux démons ne disparaîtront-ils donc jamais ? Oui, mais les 5 copains, eux, ne l'entendront pas de cette oreille, ils sont prêts au combat ! ils ne céderont pas un iota à l'injustice. Ils savent que la justice prévaudra, car la nature a horreur du vide. Ceux-là mêmes qui les ‘'liquidaient'' à partir de la FTA remettent cela du côté de la commission siégeant au comité olympique, fatalité ou coïncidence ? Guidées de main de «maître», toutes ces manœuvres visent à écarter ces compétences vives et poursuivre ainsi....le long fleuve tranquille. P.S. : Joints à cet article deux courriers adressés au ministre de la Jeunesse, des Sports et de l'Education physique de l'époque. Le premier, en date du 25 décembre 2007 ; le second, le 14 février 2008.