Le bureau exécutif du mouvement Nida Tounès a annoncé, dans une déclaration rendue publique, hier, la décision de poursuivre les concertations en vue de «constituer un front politique susceptible d'évoluer en front électoral au moment opportun, et ce, afin de garantir la réussite du processus démocratique». Réuni, lundi, sous la présidence de Béji Caïd Essebsi, les membres du bureau exécutif ont pris connaissance des résultats des rencontres tenues, successivement, avec les leaders du parti Al-Massar (la voie démocratique et sociale) et du Parti Républicain (PR). Ils ont convenu d'élargir le front politique pour englober, dans une première étape, le Parti socialiste et le Parti du travail patriotique et démocratique, en plus de Nida Tounès, le PR et Al-Massar. La réunion périodique du bureau exécutif a été l'occasion d'évoquer les préparatifs pour la célébration, le 27 janvier, du premier anniversaire de la déclaration du 26 janvier 2012 qui fait office de document de référence du mouvement. S'agissant de l'action de libération des otages au sud de l'Algérie, Nida Tounès estime que l'Algérie est «un Etat souverain, libre de prendre les décisions qu'il estime justes pour combattre le terrorisme et préserver l'intégrité de son territoire».