Suite à la publication hier sur nos colonnes de l'article : «Remaniement : le divorce Ennahdha- Ettakatol sera-t-il consommé ?», nous avons reçu un courrier émanant du bureau de presse du ministère de la Justice, dont voici le contenu : «Suite à l'article intitulé «Le divorce Ennahdha-Ettakatol sera-t-il consommé ?», paru dans le journal La Presse du 29 janvier 2013 en page 4, imputant l'échec des négociations entre les partis Ennahdha et le Forum démocratique pour le travail et les libertés (Fdtl-Ettakatol) au refus du ministre de la Justice d'intervenir dans des dossiers en cours d'instruction, il nous importe de vous faire parvenir le droit de réponse suivant. “Le ministère de la Justice nie catégoriquement les allégations contenues dans cet article et souligne l'attachement de toutes les institutions de l'Etat au principe d'une justice indépendante et au-dessus de toute utilisation politique ou partisane, d'où qu'elle vienne, et au principe de l'égalité de tous les citoyens devant la justice, indépendamment de leurs croyances ou appartenances politiques. Il va sans dire que les partis formant la majorité gouvernementale œuvrent de leur côté à consacrer pleinement l'indépendance de la justice et à la renforcer. Le ministère dénonce les allégations trompeuses contenues dans ledit article qui visent non seulement à nuire à l'image des partis et hommes politiques et à semer la discorde entre eux, mais également à porter atteinte à la crédibilité des institutions de l'Etat et de la justice. Le ministère attire l'attention sur les dangers que font courir de telles insinuations sur la continuité de l'Etat et la confiance des citoyens. Convaincu que le parti Ettakatol n'a jamais essayé de faire pression sur la justice, le ministère se félicite que les pratiques consistant à intervenir dans le déroulement de la justice n'ont plus cours après la révolution". En vous remerciant d'avance de bien vouloir publier tel quel ce droit de réponse, je vous prie d'agréer, Monsieur, l'expression de mes salutations distinguées». Ndlr : Nous reproduisons de bonne grâce le droit de réponse du ministère de la Justice, dans le respect des dispositions déontologiques qui régissent notre profession. Les mêmes dispositions nous accordent le droit de protéger nos sources. Les informations que nous avons publiées, dans notre livraison d'hier, ont été recueillies auprès d'une source sûre, bien informée et, nous ajouterons... habilitée. Nous gardons, bien rangé, là où il faut, l'enregistrement qui fait foi. La Presse, journal connu pour son sérieux et son professionnalisme, s'est toujours abstenu de publier des informations mensongères ou des allégations. Nous estimons, néanmoins, le ton accusateur de la réponse reçue comme inopportun. Nous nous refusons d'être les boucs émissaires et les faux coupables d'une querelle entre alliés politiques.