Un rassemblement est prévu à La Kasbah le 9 février Boycott de la saisie ou de la remise des notes des élèves aux établissements Les menaces du syndicat général de l'enseignement secondaire se précisent de jour en jour. Après la grève des 22 et 23 janvier dernier, une réunion de la commission administrative s'est tenue le 30 janvier sous la présidence de M. Bouali Mbarki, secrétaire général adjoint chargé de l'administration et des finances. La décision d'organiser un rassemblement à La Kasbah le 9 février prochain ainsi qu'une grève le mardi 12 du même mois a été prise. De même qu'il sera procédé à la convocation d'une autre réunion de la commission administrative sectorielle juste après cette grève pour examiner le planning à adopter. Par ailleurs, le sujet qui est à l'ordre du jour consiste, justement, à voir les modalités à suivre pour boycotter la remise des notes à l'administration des établissements scolaires. L'hypothèse retenue -est de réaliser les examens trimestriels de façon normale afin de ne pas porter préjudice aux élèves. Toutefois, les enseignants ne devront pas saisir les notes sur les supports numériques ni les remettre à l'administration. Ce qui aura pour effet de retarder et de perturber les différentes autres opérations administratives (réunion des conseils de classe, envoi des bulletins...). Il est fort possible que toutes ces éventualités puissent devenir réelles. Car, rien à l'horizon n'indique qu'il y a le moindre signe de détente. Selon le syndicat, les deux ministères (Education et Sports) campent sur leurs positions. En outre, le ministère de l'Education est dans l'attente d'un remaniement ministériel. Cela ne fait que réduire les chances d'aboutir à une issue ou à des décisions officielles. Et même dans le cas d'un changement à la tête de ce ministère, il n'y aurait rien à attendre dans l'immédiat, vu que le dossier doit être étudié avant de trancher ou de prendre une quelconque mesure. En d'autres termes, la partie de bras de fer semble vouloir se prolonger et durer dans le temps. Si rien n'est fait dans les deux ou trois mois qui viennent, on ne pourra plus empêcher des complications qui pourront toucher aux examens de fin d'année.