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Un crime impardonnable, une grave atteinte au processus démocratique Assassinat de Chokri Belaïd - Les présidences de la République et du gouvernement condamnent
La présidence de la République s'est déclarée hier «en état de choc» suite à l'assassinat du coordinateur général du Front populaire et secrétaire général du Parti des patriotes démocrates unifié Chokri Belaïd. La présidence de la République déplore, dans un communiqué, la mort de l'homme politique et du militant des droits de l'Homme «qui constitue une perte pour toute la scène du militantisme en Tunisie», présentant ses condoléances à la famille, aux proches et aux camarades du disparu. Elle met en garde contre les conséquences dangereuses «de la discorde que cherchent à semer certaines parties dans le but d'entraîner le peuple tunisien dans une spirale de violence», appelant à la «raison», à la «maîtrise de soi» et à la «pondération» dans l'analyse ce crime «lâche et odieux». La présidence de la République invite les autorités publiques à «accorder l'importance requise à l'affaire» et à ouvrir immédiatement une enquête pour arrêter les auteurs du crime et les présenter devant la justice. L'assassinat est un crime impardonnable, «quelles qu'en soient les circonstances», insiste encore le communiqué, soulignant que «l'ensemble des Tunisiens, toutes sensibilités confondues, doivent se dresser unis face à ces crimes et préserver le pays et son avenir des dangers qui le menacent». D'autre part, la présidence du gouvernement a «vivement condamné» l'assassinat du secrétaire général du Parti des patriotes démocrates unifié et coordinateur général du Front populaire Chokri Belaïd, considérant que «ce crime politique odieux» cible toute la Tunisie, ses politiciens, sa sécurité et sa stabilité. Dans un communiqué publié hier, la présidence du gouvernement dénonce en ce crime «une grave atteinte» et «de sérieuses menaces» contre le processus de transition démocratique en Tunisie. Elle appelle tous les partis politiques, organisations nationales et professionnelles, intellectuels et journalistes, à se dresser en bloc contre la violence et à faire prévaloir l'unité nationale, les exhortant à «faire preuve de vigilance et à garder le calme» en cette phase critique que traverse le pays. La présidence du gouvernement affirme, en outre, qu'elle a engagé les procédures nécessaires pour arrêter les responsables du crime et les traduire devant la justice dans les plus brefs délais, ajoutant que le dispositif sécuritaire sera renforcé pour protéger les grandes figures politiques et les sièges des partis et des organisations.