«La vérité n'est pas à négocier», a affirmé Hamma Hammami lors d'une conférence de presse, hier, à Tunis, soulignant l'importance que «les parties qui mènent l'enquête soient indépendantes» pour mettre un terme à la violence et au crime. Le Front populaire considère que le gouvernement et l'autorité de transition sont «politiquement responsables de ce crime odieux», a encore lancé M. Hammami. Il a par ailleurs demandé des enquêtes indépendantes sur «les agressions contre les intellectuels, les artistes et les journalistes» ainsi que sur les attaques perpétrées contre les mausolées, appelant à nouveau à la dissolution des ligues de protection de la révolution.