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Jamoussi, l'artiste
Exposition documentaire à Ennejma Ezzahra
Publié dans La Presse de Tunisie le 29 - 05 - 2010

«Rendre à César ce qui est à César», une expression de mise dans la scène culturelle tunisienne ces deux dernières années marquées par les hommages rendus à plusieurs artistes disparus, à l'occasion de leur centenaire. C'est au tour de Mohamed Jamoussi, auquel le palais du Baron d'Erlanger, siège du Centre des musiques arabes et méditerranéennes, consacre à partir du 28 mai et dans le cadre de la quatrième session de la manifestation «Musiciens de Tunisie» (20-29 mai), une exposition documentaire intitulée «Omri lel fann» (ma vie pour l'art) et qui permet à ses visiteurs de découvrir le riche parcours de cet homme aux multiples talents. M. Abderraouf El Basti, ministre de la Culture et de la Sauvegarde du patrimoine, a inauguré, en présence d'une pléiade d'artistes, d'hommes de culture et de journalistes, cette exposition qui consiste en des affiches consacrées aux photos et textes sur la vie et l'œuvre de Mohamed Jamoussi.
Un tour de magie
Né en 1910 à Sfax, Mohamed Jamoussi y décédera 72 ans plus tard après être devenu l'une des principales figures de la chanson en Tunisie et après avoir travaillé en Europe, au Maghreb comme au Machreq. La chanson n'est qu'un tour de magie artistique chez cet homme dont la vie a débuté de la même manière que le commun des mortels et dont le destin peu commun l'a propulsé au rang des grands artistes. Ce destin, c'est Mohamed Jamoussi qui l'a choisi faute de suivre une carrière de dessinateur industriel, à laquelle son père et ses études au lycée technique Emile-Loubet le vouaient. Devenu fonctionnaire de la Sncft, il la quitte peu de temps après, emporté par son amour pour l'univers des arts dans lequel il plonge pleinement. Cela débute avec la poésie d'Alfred de Musset et les chansons orientales de Salama Hijazi, Mohamed Abdelwaheb et Aboul Ala Mohamed, ainsi que la musique traditionnelle tunisienne comme le malouf. Son rêve de visiter la Ville lumière et de se recueillir sur la tombe de son poète préféré se réalise en 1936 quand on lui propose d'aller enregistrer un disque avec la troupe «Ahl el fann». Il y restera 10 ans où il évolue en tant qu'auteur-compositeur-interprète, apprend l'anglais et l'italien et fait du théâtre en arabe et en français. Ce n'était que le début d'une carrière qui le mène vers des expériences aux côtés de grands artistes maghrébins, à jouer dans des films dont le premier long métrage filmé en Tunisie «Le fou de Kairouan» de Georges Decorles et plusieurs films égyptiens pendant le grand essor de cette industrie. Sans oublier ses travaux pour la radio et la télévision tunisienne où il a présenté de nombreuses émissions de variétés... Tant d'éléments et d'informations que l'on peut découvrir sur Mohamed Jamoussi et qui figurent de manière exhaustive dans les affiches de «Omri lel fann» — qui n'est autre que le titre de l'une de ses chansons — classés sous les catégories : l'album personnel, les années parisiennes, l'artiste maghrébin, Jamoussi et le septième art, une production radiophonique et télévisée éclectique, l'artiste complet et un artiste célébré.


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