Récipiendaire du prix Zoubeida-B'chir de la création féminine 2008 et du prix Comar du premier roman en 2009 pour Leila ou la femme de l'aube (éditions Clairefontaine /Elyzad), Sonia Chamkhi vient de lancer son deuxième roman L'homme du crépuscule publié aux éditions Arabesques. Le roman tel qu'il est présenté est «l'histoire d'Iteb en quête d'un amour sans cesse perdu, à l'image de son adolescence et de son insouciance malmenées par l'exil». Il s'agit d'un récit écrit «d'un point de vue d'un homme qui dévoile l'intériorité d'un jeune Arabe tourmenté, habité par l'amour d'une femme qu'il ne comprend pas». Finaliste du prix Senghor du roman francophone, pour son roman Leila ou la femme de l'aube qui a reçu la mention d'honneur du prix Noma de l'édition africaine 2009, Sonia Chamkhi arpente cette fois aussi des thèmes «qui lui sont chers: l'attirance des corps et des âmes, l'épreuve de la solitude, la tentation de l'aveu et l'affranchissement par la création», en livrant une «méditation sans tabous sur l'amour chez les Arabes, sur le déracinement et sur le pouvoir de créer et d'exister». Auteur dramatique, elle a écrit et réalisé des courts métrages de fiction et des documentaires. Elle a également participé à l'adaptation de plusieurs longs métrages tunisiens. Chercheure et auteure littéraire, elle a écrit deux essais sur le cinéma tunisien intitulés Cinéma tunisien nouveau (1980/1995), parcours autres (Sud éditions) prix du Crédif de la recherche scientifique en 2003 et Le cinéma tunisien à la lumière de la modernité (1996-2006) édité par les Presses universitaires tunisiennes 2009. Docteur ès lettres (cinéma, télévision, audiovisuel), Sonia Chamkhi enseigne le design image et la pratique audiovisuelle à l'Institut supérieur des beaux-arts de Tunis (Isbat).