Régularisation de la situation des CRE de l'Ariana et de Tozeur La suspension des mesures décidées par le syndicat liée à la signature d'un accord avec le ministère Enfin, le bon sens semble avoir prévalu. La tension qui est montée d'un cran, depuis samedi dernier à la suite de l'annonce par la présidence du gouvernement du prélèvement sur salaire de deux jours pour les professeurs grévistes – grève des 22 et 23 janvier 2013 — , a baissé. En effet, le ministre de l'Education a décidé de revenir sur cette mesure décriée par le Syndicat général de l'enseignement secondaire. La satisfaction est, ainsi, totale des deux côtés. En termes clairs, le ministère s'engage à renoncer à ces retenues et à rétablir les journées de salaires pour les commissariats régionaux à l'éducation (CRE) de l'Ariana et de Tozeur dont les professeurs ont été privés. Il s'agit là d'une décision visant à détendre le climat en attendant la régularisation des points encore en suspens entre le ministère et l'Ugtt. Le futur gouvernement serait plus habilité à prendre les choses en main et à continuer dans la voie de la négociation. De son côté, le Syndicat général de l'enseignement secondaire a pris acte de la décision et reconnaît que c'est une bonne solution qui va dans le bon sens. Selon lui, les questions de fond doivent mériter l'intérêt. Ce conflit qui perdure entre les deux parties ne fait que disperser les efforts et fait perdre un temps précieux qui pourrait être consacré à des préoccupations hautement plus importantes. Toutefois, le syndicat se réserve le droit de suspendre les mesures prises par la commission administrative sectorielle après la signature d'un accord écrit entre le ministère et l'Ugtt comprenant les termes de la décision ministérielle. Rappelons que la commission administrative sectorielle avait annoncé que les professeurs observeraient une suspension des cours d'une heure mercredi prochain et organiseraient un rassemblement devant les différents CRE en signe de protestation sur la retenue le vendredi d'après. En deuxième recours, ils boycotteraient la remise des notes des élèves à l'administration si le prélèvement était effectué. Actuellement, les deux parties jouent l'apaisement dans l'attente de l'arrivée d'une nouvelle équipe gouvernementale. Chacun sait que rien ne peut être décidé dans la conjoncture actuelle. Le litige persistant risque d'avoir des retombées néfastes sur le rendement de l'institution et nul n'a intérêt à porter la responsabilité de la détérioration du climat social.