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Le énième coup de massue!
Cnot, cumuls, lois et argent public
Publié dans La Presse de Tunisie le 19 - 03 - 2013

Ça gronde, ça dérape et ça reproduit le même système et les mêmes effets. Notre sport est au bord de la crise de nerfs !
Sur le fond et la forme, le débat politique est lancé depuis longtemps dans notre pays. Sur les plateaux de télévision, dans les radios, dans les journaux et sur la place publique. Bon ou mauvais, volant haut ou alors bas, le problème n'est pas vraiment là, à partir du moment qu'on débat, qu'on discute, qu'on se contredit et qu'on ne fait pas du surplace.
Juges et parties
Ce n'est malheureusement pas le cas en sport où la situation se dégrade de jour en jour, faute de changements d'hommes, de règlements, de pratiques et faute également d'une prise de conscience des médias sportifs. Sur ce plan précis, on continue à discuter des ballons qui ont heurté la transversale, des virées nocturnes des pseudo-stars de notre football et de la préparation de notre équipe pour... qu'elle se fasse sortir du premier tour de la CAN.
Entre-temps, on assiste, depuis le début de la révolution, à un retour de personnages qui ont mis notre sport à genoux et qui continuent à s'engouffrer dans les failles énormes de réglementations par eux établies et qui leur permettent une mainmise sur toutes les instances sportives du pays.
Dernier événement et en date, les élections du Comité olympique tunisien. Juges et parties qui établissent les règles du jeu à leur profit, qui verrouillent le système et qui occultent les énormes dégâts par eux causés lors de leur passage à la tête des fédérations. Pis encore, ils continuent à profiter du cumul fédérations-Cnot à l'heure où gronde la polémique autour de l'invitation à choisir entre le Club Africain et le parti pour Slim Riahi. A l'heure où d'autres personnages bénéficient du même cumul et, surtout, à l'heure où nous attendons encore l'issue des dossiers de malversations transmis à la justice concernant quelques présidents de fédérations.
Mêmes causes, mêmes effets
Pis encore, le Cnot se retrouve aujourd'hui avec une configuration explosive, divisée : un président avec huit membres contre et huit pour. Et encore, puisque certains d'entre'eux ont viré de bord en toute dernière minute.
Maintenant, il ne s'agit pas de rester les bras croisés et d'assister passivement à ce statu quo. Pour deux raisons au moins. La première est que nous savons ce dont ces personnages sont capables, résultats et preuves à l'appui. Il n'y a qu'à jeter un coup d'œil sur leurs bilans sportifs en tant que présidents de fédérations. Qu'ils soient en exercice ou alors qu'ils aient quitté leurs sièges pour en occuper un au Cnot. A la tête des fédérations et même au Comité olympique avec un champion tous les... 42 ans.
L'autre raison, c'est hormis les 200 mille dollars qu'octroie le Comité international olympique (CIO) au Cnot, c'est toujours l'Etat et le MJS qui continuent à faire vivre le Cnot et qui doivent lui réclamer des comptes.
Une lueur d'espoir
Trop de dérapages en ce moment pour faits accomplis. Notre sport ne peut plus se permettre l'insoutenable cumul passé-présent-avenir au risque d'ultérieurs dérapages encore plus incontrôlables.
Autre remarque à faire, cette élection d'un nouveau bureau du Cnot s'est faite dans le secret le plus absolu et tout s'est joué dans les coulisses. Aucun débat public sur les programmes et les objectifs; aucune évaluation, aucune référence à un sombre passé où Abdelhamid Slama et Slim Chiboub faisaient la loi.
Demeurent toutefois quelques interrogations porteuses d'espoir : la division objective de ce bureau avec 8 membres pour et 8 membres contre le nouveau président servira-t-elle de garde-fou pour une institution qui a cherché et trouvé dans le passé sa raison d'être et sa légitimité dans sa relation étroite avec l'ancien pouvoir? Meriem Mizouni, Aïda Lengliz et Anis Lounifi, grandes figures sportives connues, reconnues et légitimes, briseront-ils la loi du silence, s'opposeront-ils au système et parviendront-ils à le changer de l'intérieur? Ou alors céderont-ils à la pression, aux manœuvres et aux manipulations de personnages rompus à ce genre de pratiques? Attendons voir, même si nous ne nourrissons pas trop d'illusions sur les hommes et que nous continuons à croire que ce sont les lois et les réglementations qui doivent changer!


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