Noureddine Diwa: le nom ne dit peut-être pas grand -chose aux jeunes d'aujourd'hui, peut-être même rien... Et c'est bien dommage. Il faut dire qu'en plus d'un demi-siècle dans ce pays (et ça continue!) on ne célèbre pas les grands, les vrais, mais les petits qui occupent toute la scène et font tout pour effacer des mémoires ceux qui ont fait la gloire de ce pays, ceux dont le talent dépasse de très loin celui de quelques footeux exposés dans nos médias. Noureddine Ben Yahmed, Diwa pour les amis, le petit Kopa, comme on aimait à le surnommer en France, a été, de l'avis de tous, le plus grand joueur que la Tunisie ait jamais connu. Demandez-le à Chetali, Attouga et qui vous voulez et ils vous diront que Diwa a été un phénomène, un génie, un monstre. Il rêvait de la grande équipe beylicale de Hammam-Lif, passa à l'Espérance, transita à l'UST et finit au grand Stade Tunisien de l'Indépendance où il remporta tous les titres. Puis ce fut Cannes et Limoges pour revenir terminer sa carrière à... l'Espérance. Avec amour et admiration, notre ami et collègue Tijani Azzabi retrace dans un livre-document le parcours de celui qui a été le Maradona et le Messi de son époque. Une époque qui n'a pas été avare en talents avec les frères Henia, Farzit, Taoufik Slaoui, Tasco, Haj Ali, Mejri, Chetali, etc. Un hommage émouvant à celui dont le nom résonne encore dans la tête et dans le cœur de ceux qui ne l'ont jamais oublié. Nous non plus ! Noureddine Diwa, tu as été grand parmi les grands. Le plus grand de tous !