La lutte tunisienne est aujourd'hui à la croisée des chemins. Un belle opportunité pour accéder à un palier supérieur... Plus qu'un choix, c'est désormais une nécessité. Le staff technique des sélections se doit aujourd'hui de préparer la relève. Ainsi et sous l'impulsion d'une nouvelle stratégie de travail, l'on est passé au stade de la concrétisation, notamment en élaborant des listes élargies. Celles-ci seraient désormais composées de pas moins de quatorze athlètes par style. Une option irrévocable dans la mesure où tout ce que l'on est censé entreprendre ici et là est destiné à revaloriser une discipline qui a plus que jamais besoin d'évoluer et de se donner une nouvelle raison d'être. Il faut dire que les moyens ne manquent pas, les initiatives et les bonnes volontés aussi et surtout. Il convient, en effet, de retenir et pourquoi pas aussi mettre en évidence les efforts déployés dans ce sens. Des efforts qui ne manquent pas d'impliquer, et surtout de mobiliser les différentes parties prenantes. La fédération a tenu d'ailleurs à faire appel à toutes les forces actives, concernées de loin ou de près par la lutte. Les concertations et les réflexions pour la relance de la lutte tunisienne ont touché le plus grand nombre de personnes. Elles ont notamment porté sur les moyens susceptibles de permettre à cette discipline d'accéder à un palier supérieur. L'objectif majeur étant de favoriser l'éclosion des lutteurs sur le double plan continental et international. Une alternative, une ambition, qui ne datent pas il faut le dire d'aujourd'hui. La lutte tunisienne a, en effet, besoin d'un nouveau souffle. L'on parle même du côté de la fédération, d'une nouvelle identité. Le temps où les ambitions des équipes nationales se limitaient à un ou deux lutteurs est aujourd'hui révolu. La liste des candidats aux médailles et au podium prend de l'envergure d'une échéance à l'autre. Il y en a des lutteurs qui n'attendent qu'une petite chance pour se mettre en évidence pour confirmer ce dont ils sont capables d'obtenir. La lutte tunisienne est aujourd'hui à la croisée des chemins. L'opportunité pour entamer une nouvelle ère, et surtout favoriser une nouvelle dynamique de travail, existe bel et bien et n'attend que la concrétisation. Il y va non seulement de la crédibilité, mais aussi et surtout de l'avenir d'une discipline qui tend à raviver la flamme du passé, celle de la période glorieuse de la lutte tunisienne. Les champions d'hier devraient, à cet effet, servir d'exemple pour tous ceux qui aspirent aujourd'hui à leur emboiter le pas. Un exemple, mais également une référence comme l'indique le parcours, pas encore égalé, d'un grand nombre de lutteurs. Les juniors au championnat arabe L'équipe nationale juniors a entamé depuis mardi dernier sa participation au championnat arabe qui se déroule en Jordanie et qui se poursuivra jusqu'au 13 avril prochain. La liste des lutteurs retenus pour cette échéance arabe est composée comme suit: Lutte gréco-romaine Belhassen Hammami(55 kg) Hamza Zahmoul(60 kg) Kacem Naouar(84 kg) Lutte libre Chedly Mathlouthi(55 kg) Haythem Dakhlaoui(60 kg) Maher Ghanmi(66 kg) Borhane Ayachi(74 kg) Slim Trabelsi(120 kg) Les deux équipes sont encadrées par l'entraîneur Hatem Bouallègue