A l'heure où bien des joueurs optent pour un championnat européen, d'autres footballeurs n'hésitent pas à filer encore plus loin, dans le but d'exercer leur métier et de découvrir de nouvelles cultures. Direction le Brésil. L'occasion de découvrir le Tunisien Aymen Souda (20 ans) : «A 14 ans, j'ai rejoint le centre de formation de l'OGC Nice. J'ai fait les 16 ans Nationaux, les 18 ans Nationaux. J'ai ensuite passé un an en CFA où j'ai fait une bonne saison. Un agent de la région de Nice m'a repéré et m'a proposé d'aller au Brésil. Je n'ai pas hésité. Pour réussir, il faut faire des sacrifices...Pour l'instant, ça vaut le coup. Je joue au Parana Clube depuis mon arrivée», a-t-il expliqué. «J'ai toujours aimé dribbler» Au Brésil, cet attaquant très technique et vif balle au pied a gravi les échelons dans son club. «Je suis arrivé fin 2011. En 2012, j'ai fait un tournoi avec les 18 ans, la Copa São Paulo. J'ai ensuite intégré le groupe professionnel. Mon objectif est de faire une saison pleine. Ça marche bien pour moi en ce moment, alors je veux rester sur cette dynamique », a-t-il confié. Parfaitement adapté à son nouvel environnement, il pense qu'il n'aurait pas connu la même trajectoire s'il était resté en France: «Je ne pense pas que j'aurai explosé en France. Dans ma génération 1993, à Nice, il n'y en a pas beaucoup qui ont explosé. En plus, le Brésil est en pleine évolution dans tous les domaines avec la Coupe du monde qui arrive. Je ne regrette pas mon plan de carrière», a-t-il affirmé. Et s'il n'éprouve aucun regret, c'est qu'il a trouvé au pays de la samba un style de jeu qui lui colle parfaitement. «J'ai progressé sur le plan technique, je pense. Je me lâche plus. Depuis tout petit, j'ai toujours aimé dribbler. En France, on me faisait souvent la remarque de lâcher mon ballon. Ici, je suis plus libre, je peux m'exprimer», a-t-il raconté. On n'a pas fini d'entendre parler d'Aymen Souda !