La première journée du Bac (5 juin 2013) s'est déroulée dans de bonnes conditions grâce à la conjugaison des efforts des diverses parties (armée, forces de sécurité...) et de l'administration au niveau des centres d'examen. Elle a été consacrée à l'épreuve de philo pour toutes les sections. L'épreuve de philo pour les sections scientifiques et économiques a comporté deux parties, la première partie (10 points) a comporté 3 sujets portant l'un sur le «rôle de la société», l'autre sur la «tolérance» et un texte sur «les valeurs de l'existence et les rapports sociaux». La deuxième partie (10 points) a comporté deux questions au choix portant l'une sur «le modèle en science» et l'autre «le respect de la loi». Nous avons contacté quelques candidats des sections scientifiques et économiques du lycée Ahmed-Noureddine de Sousse (ex-lycée de garçons) afin qu'ils nous donnent leurs impressions sur le sujet de philo proposé. Seïfeddine Bader (sciences techniques) nous a indiqué que les sujets présentés dans la première partie ne sont pas difficiles; au contraire, ils sont abordables. «Dans la seconde partie, j'ai choisi la deuxième question qui est facile à traiter. J'ai évité la première question portant sur le modèle en sciences, car elle est un peu difficile à traiter». Aïmen Faidi (sciences techniques) a précisé que les sujets présentés dans la première partie sont plus ou moins difficiles. «J'ajoute que j'ai éprouvé des difficultés pour traiter le texte sur les valeurs de l'existence et les rapports sociaux». «Quant à la seconde partie, la deuxième question est accessible». En outre, l'épreuve de philo pour la section lettres se décline en trois sujets portant l'un sur «les moyens de communication modernes», l'autre sur «l'autorité de la loi et la dictature» et un texte sur «l'égocentrisme». Nejmeddine Hanzouli (lettres, du lycée Ahmed-Noureddine de Sousse) nous a déclaré qu'il a choisi de traiter le second sujet portant sur «l'autorité de la loi et la dictature» qui est abordable, «d'autant plus que nous avons étudié la question du rôle de la loi qui préserve l'individu contre la dictature, et ce, au cours de l'année». «Je n'ai éprouvé aucune difficulté à traiter ce sujet, car il est lié à la réalité vécue aujourd'hui dans notre pays qui a connu une révolution contre la dictature. Mais, c'est toujours la suprématie de la loi qui nous préserve de la dictature».