La première journée du Bac (6 juin 2012) s'est déroulée dans de bonnes conditions grâce à la conjugaison des efforts des diverses parties (armée, forces de sécurité, comité des parents...) et de l'administration au niveau des centres d'examen. Elle a été consacrée à l'épreuve de philo pour toutes les sections. L'épreuve de philo pour les sections scientifiques et économiques a comporté 2 parties. La première partie (10 points) a comporté 3 sujets portant l'un sur «la morale», l'autre sur «la communication» et un texte sur «les sciences et l'évolution technologique». La deuxième partie a comporté deux questions au choix portant sur «la coexistence» et «la citoyenneté internationale et la souveraineté de l'Etat». Nous avons contacté quelques candidats des sections scientifiques et économiques du lycée Ahmed-Noureddine de Sousse, ex-lycée de garçons, afin qu'ils nous donnent leurs impressions sur le sujet de philo proposé. • Montassar Bargou (section Sc-Exp) nous a indiqué que «les sujets présentés dans les 2 partis ne sont pas difficiles, au contraire, ils sont abordables». • Mahmoud Jerbi (section informatique) et Mohamed Seddik Achoura (section technique) ont confirmé les mêmes impressions, à savoir : «Sujets faciles et abordables». En outre, l'épreuve de philo pour la section lettres a comporté 3 sujets portant l'un sur «l'identité», l'autre sur «la relation entre le modèle scientifique et la réalité» et un texte sur «la justice». Nous avons contacté quelques candidats de la section lettres du lycée Abdelaziz-El Béhi de Sousse, afin qu'ils nous confient leurs impressions. • Islam Marouani (section lettres) nous a affirmé qu'elle a choisi le premier sujet car il est abordable d'autant plus que nous avons étudié la question de l'identité au cours de l'année. «Je considère que le sujet sur l'identité doit analyser 2 volets, à savoir la ressemblance et la différence», nous a-t-elle déclaré. • Cheïma Amri (section lettres) nous a indiqué que la plupart des candidats ont choisi le premier sujet portant sur l'identité car il est vraiment abordable et ne présente aucun piège ni difficulté. «J'ai évité le texte sur la justice car, d'après moi, c'est un sujet difficile à traiter», nous a-t-elle affirmé.