Eau potable, énergie hydroélectrique, poissons d'eau douce... et une station thermale. Le nouveau barrage de Oued Mellègue promet un boom agricole Un nouveau grand barrage sera bientôt construit sur l'oued Mellègue en amont de l'actuel barrage, envasé et ne pouvont plus assurer les besoins en eau nécessaire aussi bien pour l'irrigation que pour l'aduction en eau potable. Les services concernés du ministère de l'Agriculture en charge du dossier hydrique ont d'ailleurs tenu, à cet effet, une séance de travail au siège du gouvernorat du Kef au cours de laquelle ils sont donné un éclairage sur le projet dont le coût se monte à 146 millions de dinars contre 104 millions de dinars pour l'actuel barrage de Sarrat, au sud du gouvernorat et dont l'achèvement est prévu fin 2014. Le nouveau barrage sera étendu et connecté aux autres barrages du nord dont Barbare et Bouhertma à Jendouba et Sidi El Barrak à Béja, de façon à garantir sa stabilité en eau et en taux de salinité acceptable. La plupart des affluments du Mellègue ont une force salinité dont le taux est estimé à 6 grammes en été et à 3 grammes en hiver. Le barrage sera implanté non loin de la zone de Hammam Mellègue, un sit archéologique prestigieux où actuellement sont engagés des travaux de construction d'une station thermale ayant mobilisé plus de cinq millions de dinars. Une étude d'impact sur l'environnement sera menée parochainement et des dispositions seront prises pour éviter tout débordement ou autre atteinte à l'environnement adjacent. Cela devrait aussi minimiser les risques sur l'écosystème et favoriser une exploitation rationnelle appropriée des taux du barrage une bonne partie pouvait servir à l'adduction d'eau potable ou encore a création d'une énergie hydroélectrique, autrement optimiser la fonctionnalité du barrage et en faire un outil précieux pour l'agriculture et pour l'amélioration des conditions de dans vie dans la mesure où l'on envisage aussi d'y élever certaines variétés des poissons d'eau douce à l'image de l'actuel barrage où l'on pêche le mulet et le piosson-chat. Autant dire donc qu'avec les deux nouveaux barrages (Mellègue et Serrat) et le barrage de Tarsa actuellement en phase d'étude le Sichem agricole devrait connaître une boom dans la région du Kef d'autant plus que toutes les activités agricoles seront sollicitées après la phase de création et de mise en place de ces trois ouvrages.