Ce n'est pas un hasard s'il est choisi comme modèle... C'est une tradition qui ne date pas d'aujourd'hui. Mais qui se valorise d'une année à l'autre. L'initiative revient à l'ambassade du Japon qui participe de manière active à la formation et à l'encadrement des techniciens et des joueurs tunisiens. Il s'agit au fait de mettre à la disposition des clubs des entraîneurs et des instructeurs bénévoles. Ils les accompagnent dans leurs préparations, mais aussi tout au long de la compétition. Une assistance de longue durée destinée à mettre sur pied une stratégie et un programme de travail pour toutes les catégories. L'expérience a souvent donné ses fruits. Plus encore: l'un des techniciens désignés il y a quelques années pour encadrer le club du Bardo a fini par débarquer en équipe nationale. C'était une grande découverte pour le tennis de table tunisien. Un passage dont on parle encore aujourd'hui qui a apporté le plus au sein des sélections des différentes catégories. Il faut dire que des critères bien définis ont été établis pour que les clubs puissent vraiment profiter de cette opération. Cela concerne tout particulièrement le nombre des licenciés ainsi que le nature de l'infrastructure dont ils disposent. Deux clubs ont pu répondre aux normes. Il s'agit de Rafraf et de Chouigui qui tendent de plus en plus à se spécialiser en tennis de table. L'exemple de Rafraf est très significatif. Voilà en effet un club qui compte aujourd'hui plus de 90 licenciés et dont les responsables ont jugé utile de dissoudre la section du football en faveur du tennis de table. Sage décision? Tout porte à le croire. En tout cas, c'est une belle opportunité pour cibler les priorités et se doter réellement d'une infrastructure qui correspond à l'activité sportive qui passionne le plus les jeunes de la région. Une ascension rafraîchissante D'ailleurs, ce n'est pas par hasard si le club vient d'entamer la construction d'une salle couverte qui serait réservée à la pratique du tennis de table et qui est aussi censée répondre aux normes internationales. Les responsables n'ont pas hésité à mettre le paquet. Ils bénéficient en outre de l'apport de certaines personnalités sportives passionnées pour le tennis de table et qui voient en ce projet un acquis majeur pour une région qui a besoin de se valoriser sur le plan sportif. Faut-il aussi rappeler que l'une des plus grandes révélations du tennis de table tunisien évolue dans ce club. Il s'agit de Manel Baklouti qui vient de participer à la grande manifestation de l'ITTF Hopes qui réunit chaque année à l'Académie de Slagar à Vienne les meilleurs joueurs du monde. L'initiative initiée par l'ambassade du Japon vise, par l'intermédiaire de techniciens bénévoles, à promouvoir la pratique du tennis de table en Afrique. Une opération qui ne manque pas de mobiliser à chaque fois les différentes parties prenantes. Même la fédération internationale devrait être impliquée, ne serait-ce que par cette nouvelle tendance destinée à aider les clubs et les fédérations de ce continent. La Tunisie fait partie des pays qui ont la priorité et qui continuent encore à bénéficier de l'apport des instances internationales. La présence de Cherif Hajjem au sein du Bureau exécutif de la fédération internationale y est certainement pour beaucoup. Mais le plus important reste à venir...