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Des films et des finalités
Publié dans La Presse de Tunisie le 13 - 07 - 2013


«Cinéma sous les étoiles» en Algérie
Un cinéma à ciel ouvert et des projections nocturnes. Voilà le concept mis en place par l'Institut français d'Algérie pour promouvoir le 7e Art .
«Cinéma sous les étoiles» est une manifestation qui couvre les villes de Annaba, Oran, Constantine et Tlemcen, où tous les soirs, depuis le 27 juin et jusqu'au 30 juillet, des films récents du monde entier sont projetés. Un écran gonflable et une projection numérique haute définition plongent les spectateurs dans l'univers des images et des émotions partagées.
A l'affiche, des œuvres représentatives de divers prix décernés par la profession du cinéma et dans lesquelles se mêlent action, émoi, rire, passion et convivialité...
La part du film tunisien
Durant cette manifestation, une soirée entière à été consacrée au cinéma tunisien dans la ville de Annaba. Trois films, qui ont obtenu différentes distinctions, ont été projetés en présence, notamment, du consul de Tunisie à Annaba qui a tenu à ce que le cinéma tunisien soit représenté dans cet événement, très en vue en Algérie. Les fictions tunisiennes en question sont deux courts métrages, Tiraillement de Najoua Slama, Pourquoi moi? de Amine Chiboub et Boxe avec elle de Latifa Doghri .
«Ce n'est pas la première fois que la Tunisie participe à cette manifestation et nous avons remarqué que le public algérien apprécie les films tunisiens. L'objectif de cette manifestation est aussi de présenter un panorama du cinéma mondial avec les films primés par la profession, mais aussi d'allier le 7e Art à la musique, en invitant des groupes pour animer ces soirées», notent les organisateurs de la manifestation .
L'ouverture du cycle tunisien a été marqué par la participation du groupe algérois Freeklane, très prisé par les jeunes. Et c'est, d'ailleurs, là, l'originalité de cette manifestation qui ouvre les soirées cinématographiques par les concerts de musique rassemblant une immense foule de jeunes. Une idée qu'on aimerait bien voir s'installer chez nous.
Pendant cette manifestation, il convient de relever, également, que des films, dont les réalisateurs étaient présents, traitent de problématiques qui n'ont pas laissé les spectateurs indifférents. Nous en citons deux, en particulier, qui ont attiré la foule et provoqué un grand débat : Le voile brûlé de Viviane Candas, et Harragas blues de Moussa Haddad. Le voile brûlé raconte l'histoire de deux orphelins, un frère et une sœur vivant ensemble dans une cité de banlieue. Chacun de son côté, ils tracent leur chemin. Le frère passe la plupart de son temps à rendre service à ses voisins, tandis que la sœur se passionne pour le théâtre. L'un vit cloisonné entre les murs des HLM, l'autre s'en évade en incarnant des personnages imaginaires. Jusqu'au jour où le frère refuse que sa sœur continue ses cours de théâtre. Ils s'enferment alors dans un douloureux combat fratricide, dont chacun des deux ne pourra sortir indemne. Voilà un sujet assez sensible pour empêcher certains programmateurs de salles de cinéma en France d'inscrire le film sur leurs listes de peur de la réaction des habitants des banlieues, semble-t-il. Un film émouvant, situé entre la chronique réaliste et l'abstraction théâtrale et réalisé avec une extrême modestie.
Harragas blues est l'histoire de deux amis, Zine et Rayane, qui caressent le rêve de gagner la rive nord de la méditerranée en quête d'un nouvel Eldorado. Pour des raisons financières, ils ne partent pas ensemble, et c'est Zine qui, le premier, tente la traversée vers l'Espagne. Rayane, lui, préfère partir à la recherche de l'argent nécessaire à son voyage. Zine, dont l'entreprise échoue, revient et tente de convaincre son ami de ne pas mener l'aventure. Le film est sorti en juin 2013 et son réalisateur, Moussa Haddad, devait déclarer, à propos de sa fiction : «J'ai voulu que le spectateur ait un sentiment de bien-être. Je n'ai pas voulu faire une analyse sur les raisons qui poussent les jeunes à quitter l'Algérie. Aux hommes politiques de le faire. L'essentiel est que les gens trouvent du plaisir à regarder le film. C'est la seule chose qui m'intéresse».


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