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Le démocrate Obama néoconservateur en Syrie
Bruit de bottes américaines à Damas
Publié dans La Presse de Tunisie le 01 - 09 - 2013

Ceux qui croient qu'Obama est une colombe doivent se détromper. Le président des Etats-Unis a désigné avant-hier le gouvernement syrien comme responsable de l'attaque du 21 août qui aurait fait plus de 1.400 morts selon les services de renseignement américains. Il a affirmé également qu'il envisageait une attaque militaire américaine contre la Syrie.
Cette attaque devrait se faire à partir des cinq frégates équipées de missiles de croisière dont Washington dispose en Méditerranée.
Fait révélateur, le président américain s'est exprimé suite à la publication d'un rapport de quatre pages des services de renseignements américains. Ce dernier stipule la responsabilité du régime syrien dans l'attaque du 21 août.
En fait, l'équipe des vingt experts de l'ONU a quitté la Syrie hier avec les divers échantillons prélevés toute la semaine écoulée sur les sites de l'attaque du 21 août. En même temps, l'analyse des différents prélèvements pourrait prendre deux semaines, a précisé le secrétaire général de Nations unies Ban Ki-moon. Qui plus est, le mandat des experts consiste à confirmer si des armes chimiques ont été utilisées, mais nullement de déterminer qui les a utilisées.
N'empêche. Obama veut sa guerre. Et il l'aura. Washington estime avoir des preuves irréfragables de l'utilisation d'un gaz toxique, et que la responsabilité en incombe au régime syrien. L'establishment US affirme qu'il n'a pas besoin d'attendre le rapport des inspecteurs pour agir.
Les Etats-Unis devraient attaquer la Syrie avec la France. Celle-ci s'est montrée particulièrement zélée dans la condamnation de Damas. Au même titre que les pays arabes du Golfe, Qatar et Arabie saoudite en prime, ainsi que la Ligue des Etats arabes qui leur est inféodée.
Pourtant, à Londres, le Premier ministre David Cameron, favorable à une intervention militaire en Syrie, a été désavoué par la Chambre des Communes. Des manifestants opposés à des frappes se sont rassemblés hier notamment à Trafalgar Square. Les Italiens, les Espagnols et les Allemands nourrissent les mêmes réserves. Le président russe Vladimir Poutine a souhaité de son côté que le sommet du G20, prévu pour le 5 septembre à Saint-Pétersbourg, soit l'occasion de discuter de la crise syrienne.
Les rebelles syriens, eux, jubilent. Ils disent bien vouloir mettre à profit d'éventuelles frappes américaines qui affaibliraient certains sites du régime pour lancer une offensive. Le Conseil militaire suprême, branche armée de la Coalition nationale syrienne, a ainsi mobilisé des groupes rebelles avec un plan d'action militaire, dans le sillage de la soldatesque américaine.
Ainsi donc, le démocrate Obama s'avère néoconservateur en Syrie. Il n'hésite pas à s'allier avec Al Qaïda pour attaquer Damas. L'histoire se répète sous forme de tragédie.
De nouveau, le complexe militaro-industriel américain mène le bal sinistre. Le chef de la Maison-Blanche se retrouve dans les interstices des lobbies militaire et sioniste pro-israélien. Les Turcs, en phase de regain d'hégémonisme grand-Ottoman, s'allient avec les pétromonarchies du Golfe soucieuses de mettre en pièces le dernier régime nationaliste arabe d'Asie.
Certes, la donne en Egypte a changé avec l'irruption d'Al Sissi et de ses nouveaux Officiers libres nassériens. Mais de tout temps, depuis les Croisades précisément, la mise au pas de l'Irak a été corollaire de celles de la Syrie et de l'Egypte.
Les présidents américains changent, le projet du Grand-Moyen-Orient cher à Reagan, Bush père et Bush fils demeure. Obama en administre la preuve.


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