Films et photographies témoignent d'une culture millénaire l'instar de nombreux pays représentés en Tunisie par leurs centres culturels, l'ambassade de Chine a organisé sur trois jours, du 24 au 26 octobre, les journées du film chinois à la maison de la Culture Ibn-Rachiq. Le programme comporte une exposition de photographies et des projections de fictions et de documentaires, choisis dans le but de donner une idée sur les spécificités culturelles et artistiques de la Chine. Les photographies signées par des artistes ou des photographes appartenant pour la plupart à l'agence de presse Xinhua, décrivent deux aspects importants de ce pays: sa nature impressionnante par sa beauté et sa générosité et la force de son capital humain. Outre les magnifiques maisons de montagnes perchées parmi les nuages, les rivières et les temples, il y a des images d'usines gigantesques et de travailleurs dans différents domaines, de l'agriculture aux industries lourdes. En complément, un dépliant vient expliquer qu' «une belle Chine représente le rêve et l'aspiration du peuple chinois à une vie meilleure. Elle est à la fois une réalité et une espérance. Elle comprend des dons de la nature et des créations humaines. Elle est un héritage, un patrimoine à protéger, mais aussi un projet à mettre en œuvre ». A travers ces mots, c'est l'image que la Chine désire donner au monde et à ceux qui s'intéressent à sa richesse culturelle. Et ils sont nombreux à avoir assisté au film d'ouverture, le 24 octobre. Quatre films en tout sont au menu des journées du film chinois. «Les sabres volants de la porte du dragon» a été projeté en ouverture. Le lendemain, l'ont été un documentaire intitulé «La chine sur le bout de la langue» suivi de la comédie «Cercle complet» . Aujourd'hui, il y aura, à 16h00, une deuxième projection de «La Chine sur le bout de la langue» et à 17h00, le film dramatique «Attrapé sur le web». Le film d'ouverture, qui vient de sortir en DVD en Europe, rassemble les ingrédients d'un film chinois à succès, avec des décors impressionnants, des combats au sabre et une trame qui évoque une ancienne légende chinoise. Le film met en scène « une chasse au trésor dans le désert : les officiels Wan Yu Lou et Yu Hua Tian s'affrontent alors que le sabreur redresseur de torts, Zhao Huai'an, veille. Yu Hua Tian doit assassiner la soubrette Su Huirong censée porter le fruit d'amours ancillaires avec l'empereur. La justicière Lin Yan Qiu sauve celle-ci et la conduit à la Porte du Dragon, auberge isolée au désert où l'on sert de la chair humaine. Or, une fois tous les soixante ans, une tempête révèle l'ancienne opulente capitale Xixia... ». Avec cette histoire aux apparences compliquées, le film donne au départ l'impression d'aller dans tous les sens, filmé tantôt dans l'empire de l'Est, tantôt dans celui de l'Ouest ou en plein désert. Petit à petit, on plonge dans l'histoire, absorbés par le charisme des personnages, les scènes de combat aux chorégraphies les plus spectaculaires, avec de l'humour en prime. Le suspens ne tarde pas à se faufiler et l'envie de connaître la suite, qui va déterrer le trésor et si le bien l'emportera sur le mal, jaillissent. Un film divertissant qui permet de surcroît d'incarner une Chine légendaire, dont les échos résonnent jusqu'à aujourd'hui.