Dans les écoles, la mensualité ne doit pas dépasser 15 dinars. Dans les collèges et les lycées, elle a été fixée à 20 dinars et pour les élèves des classes terminales, elle est de 25 dinars Depuis plusieurs années, le ministère de l'Education permet aux établissements d'organiser des cours de soutien. Ces cours sont destinés à une catégorie d'écoliers ou d'élèves. Depuis 1988, date de la promulgation d'un décret dans ce sens, des cours sont donnés en faveur de nombreux élèves, tel que le précise le texte de loi publié en la matière. Au début, il est vrai, le public ciblé était celui des classes de 5e et de 6e années primaires ainsi que ceux du second degré de l'enseignement de base. La demande (ou l'offre) s'est étendue. Aujourd'hui, tous les niveaux sont concernés. Il ne s'agit pas de cours particuliers. Ce sont des séances qui se tiennent au sein des établissements et sous la supervision des directeurs et des enseignants. Ils se tiennent en dehors des autres séances de travail (vendredi et samedi après-midi) et ne peuvent en aucun cas occasionner des perturbations pour le fonctionnement normal des activités. Sont dirigés vers ces cours les élèves accusant un niveau en décalage par rapport aux normes et nécessitant des séances de rattrapage. Une fois la liste dressée, l'administration doit aviser les parents pour obtenir leur accord. Pour cette saison scolaire, les parents ont déjà inscrit leurs enfants, notamment dans le primaire. Les leçons sont dispensées par les instituteurs (dans les écoles) et par les professeurs dans les collèges et les lycées. Contrairement aux cours particuliers qui se déroulent, généralement, en dehors des institutions scolaires, les montants à payer sont « symboliques ». Dans les écoles, la mensualité ne doit pas dépasser 15 dinars. Dans les collèges et les lycées, elle a été fixée à 20 dinars. Pour les élèves des classes terminales, elle est de 25 dinars. Les enfants des ouvriers de l'éducation sont dispensés du paiement de ces frais. 80 % du montant sont attribués à l'enseignant, 10 % vont aux autres organisateurs, 5% sont distribués aux agents qui aident à organiser cette opération et 5% vont dans les caisses de l'organisation de l'action de développement appartenant à l'établissement. Des limites ont été, toutefois, instaurées pour que cette initiative ne se transforme en activité lucrative. C'est ainsi que dans les écoles primaires, le montant des bénéfices ne doit pas dépasser pour chaque responsable 300 dinars /mois et 150 dinars/mois pour l'ouvrier. Dans les collèges, ce montant ne doit pas être supérieur à 500 dinars et dans les lycées à 600 dinars.