Le taux d'exploitation de la nappe d'eau souterraine dans le gouvernorat de Sidi Bouzid a atteint plus de 132 % alors que le nombre des puits des eaux de surface a dépassé les 12 mille. La deuxième tranche de l'étude relative aux ressources hydriques dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, élaborée par l'Agence allemande de coopération technique (GTZ), en collaboration avec le ministère de l'Environnement, a été présentée, jeudi, lors d'un atelier de travail au Centre de recherche agricole. Cette rencontre avait pour objectif de faire la lumière sur la réalité des réserves d'eau dans le gouvernorat de Sidi Bouzid et d'examiner les moyens de les développer. L'atelier de travail a permis d'examiner les moyens de rationaliser l'exploitation des ressources d'eau et de prendre en considération les effets des changements climatiques. Des chercheurs et des experts, qui ont participé à cet atelier, ont appelé à réexaminer les méthodes d'exploitation de la nappe d'eau, à étudier les plantations et leur adaptation avec la catégorie de sol et d'eau d'irrigation ainsi que l'amélioration de la gestion des eaux des inondations. Le taux d'exploitation de la nappe d'eau souterraine dans le gouvernorat de Sidi Bouzid a atteint plus de 132 % alors que le nombre des puits des eaux de surface a dépassé 12 mille puits. Le gouvernorat de Sidi Bouzid renferme une réserve d'eau de plus de 255 millions m3 dont 110 millions m3 en eau de surface et 144 millions m3 sont souterraines. Environ 175 millions m3 sont exploités, soit 68,8% de la totalité des ressources.