• Le comité onusien des droits de l'enfant salue les mesures instituant le Parlement de l'enfant, le Parlement des jeunes et la fonction de délégué à la protection de l'enfance Le comité onusien des droits de l'enfant a rendu hommage à la Tunisie pour ses choix dans le domaine de la protection des droits de l'enfant, à l'occasion de la présentation par la Tunisie, le 4 juin 2010, à Genève, de son 3e rapport périodique sur l'application de la Convention internationale des droits de l'enfant. Le comité a salué, à cette occasion, les efforts de la Tunisie dans le domaine de l'enfance, efforts que reflètent la mise en oeuvre de nombreuses mesures consistant en la ratification des conventions et protocoles ayant trait à l'implication des enfants dans les conflits armés, l'interdiction de la vente et de l'exploitation des enfants à des fins de prostitution, la protection des droits des personnes handicapées et la lutte contre toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes. Le comité a salué aussi les mesures instituant le Parlement des enfants, le Parlement des jeunes et la fonction de délégué à la protection de l'enfance. La Tunisie déploie, également, des efforts visant à consolider les mesures propres à éradiquer les inégalités régionales dans le domaine de l'enfance, à assurer une meilleure coordination entre les administrations centrales et régionales compétentes dans ce domaine et à élaborer un programme national de lutte contre la violence infligée aux enfants et contre l'exploitation économique des filles employées comme domestiques. Les efforts concernent aussi la consolidation des mesures visant l'élargissement des opportunités de l'éducation et de l'enseignement en faveur des enfants, la couverture sanitaire et l'amendement de l'âge légal du mariage des filles, désormais conforme à celui des garçons (18 ans). Il s'agit, en outre, de la garantie de l'égalité des chances en matière d'accès à l'emploi en faveur des personnes handicapées, du raffermissement du rôle du Comité supérieur des droits de l'Homme et des libertés fondamentales et de l'élargissement de ses attributions, s'agissant notamment des visites inopinées aux prisons et aux centres de rééducation pour mineurs. Le but est de vérifier le degré d'application de la législation nationale se rapportant aux droits de l'Homme et des libertés fondamentales.